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""Jericho" confirme l’équilibre trouvé par Last In Line, entre ses racines et sa propre identité, pour un résultat puissant et racé qui satisfera pleinement les amateurs du genre."
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3/5
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Il n’aura pas fallu plus de deux albums à Last In Line pour s’affranchir de l’ombre prégnante de Dio qui était pourtant à l’origine de la création du groupe. En même temps, avec le pédigrée des musiciens présents, dont nous vous ferons l'économie d'une énième présentation, il n’est pas étonnant que le quatuor ait été capable de rapidement se forger sa propre identité. Voici donc venir "Jericho", troisième opus de la formation britannico-américaine qui voit Chris Collier (Korn, Whitesnake, Lynch Mob, Prong…) prendre la place de Jeff Pilson à la production.
Alors que "II" avait brillé par sa lourdeur quatre ans auparavant, il est étonnant de découvrir un ‘Not Today Satan’ nerveux et cinglant qui ouvre les hostilités en rappelant qu’Andrew Freeman a côtoyé The Offspring à une époque. Last In Line aurait-il décidé de virer au néo-punk pour confirmer son émancipation du monument qui les avait réunis à sa création sous la houlette de Ronnie James Dio ? Heureusement, la suite va remettre les pendules à l’heure. Sombre et doté d’effluves zeppeliniennes, 'Ghost Town' fait parler une puissance qui se retrouve tout au long des morceaux suivants. Vivian Campbell en profite pour dégainer un solo rutilant en s’appuyant sur une redoutable accélération du tempo. Le Nord-irlandais bénéficie ici d’une liberté dont il est en grande partie privé au sein de Def Leppard, et il en profite goulûment.
Bien que l’enchaînement ‘Hurricane Orlagh’ / ‘Walls Of Jericho’ se fasse sauvage et nerveux, le reste des titres œuvre majoritairement dans un hard-rock old-school et heavy au sein duquel il est possible de deviner les ombres légères de Whitesnake (‘Ghost Town’), Thin Lizzy (‘Story Of My Life’) ou du Def Leppard des débuts (‘We Don’t Run’). Mais en aucun cas la personnalité du combo ne s’efface derrière ses influences disséminées par petites touches. Seul ‘House Party At The End Of The World’ reprend de manière trop appuyée le riff du ‘We Rock’ de… Dio pour que cela passe inaperçu. Au milieu de cet ensemble musclé et roots, nous retiendrons l’hypnotique et monumental ‘Bastard Son’, le captivant ‘Burning Bridges’ avec sa superbe montée en intensité, ou un groovy ‘Do The Work’ au refrain fédérateur.
En dehors de son premier titre, "Jericho" confirme l’équilibre trouvé par Last In Line entre ses racines et sa propre identité. L’interprétation est sans faille avec une énorme section rythmique, un Andrew Freeman au chant varié et impeccable et un Vivian Campbell épanoui. Seul un léger sentiment de linéarité empêche ce troisième opus de se révéler totalement incontournable. Il n’en est pas moins une belle pièce d’un hard-rock puissant et racé qui satisfera pleinement les amateurs d’un style dont le classicisme ne sent pas la naphtaline pour autant. Encore un tout petit effort et le quatrième album remédiera à ses dernières imperfections.
Plus d'information sur
http://www.lastinlineofficial.com
LISTE DES PISTES:
01. Not Today Satan - 4:14 02. Ghost Town - 4:31 03. Bastard Son - 6:01 04. Dark Days - 4:38 05. Burning Bridges - 5:17 06. Do The Work - 5:44 07. Hurricane Orlagh - 3:29 08. Walls Of Jericho - 3:07 09. Story Of My Life - 3:56 10. We Don't Run - 4:43 11. Something Wicked - 5:08 12. House Party At The End Of The World - 4:22
FORMATION:
Andrew Freeman: Chant Phil Soussan: Basse Vinny Appice: Batterie Vivian Campbell: Guitares Erik Norlander: Claviers / Invité
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