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ARTISTE:
MARILLION
(ROYAUME UNI)
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TITRE:
RADIATION
(1998)
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LABEL:
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GENRE:
POP
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TAGS:
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A peine un an après TSE, Marillion sort son nouvel album et présente encore un nouveau visage, n'hésitant pas à bousculer une fois de plus ses fans, peu habitués dans le passé à autant de changement entre chaque disque.
Contrairement à son prédécesseur, ce disque est moins acoustique. La guitare s'y fait un peu plus hard. Néanmoins le groupe montre un visage beaucoup plus pop. Ce virage présent dès Season's end est dû en grande partie à Hogart désireux de sortir du champ habituel néo-progressif par des expérimentations diverses.
Le groupe est donc entraîné vers de nouveaux territoires avec un " Born to run bluesy " pas très réussi, " A few words for the dead " légérement électro ou un " Under the sun " très rock contemporain.
Mais si la recette avait bien prise avec This Strange Engine, elle fonctionne moins ici à cause de son aspect brouillon et d'un son calamiteux indigne du groupe. En fait si on peut louer le groupe pour sa volonté, on commence quand même à ressentir les limites de l'auto production. Un regard extérieur pour élaguer le mauvais aurait été le bienvenue
Malgré tout, radiation comprend d'excellents morceaux, " The Answering Machine " a tout d'un classique et " Now she'll never know " se détache ainsi.
Tout comme le précédent cet album met Marillion à nu. Il nous expose ses qualités et ses défauts, il évolue, crée et ainsi part vers l'inconnu. Les textes de H. sont toujours aussi inspirés et très personnels. Radiation malgré tous ses défauts reste un disque attachant.
Plus d'information sur
http://www.marillion.com/
LISTE DES PISTES:
01. Costa Del Slough 02. Under The Sun 03. The Answering Machine 04. Three Minute Boy 05. Now She'll Never Know 06. These Chains 07. Born To run 08. Cathedral Wall 09. A Few Words For The Dead
FORMATION:
Ian Mosley: Batterie Mark Kelly: Claviers Pete Trewavas: Basse Steve Hogarth: Chant Steve Rothery: Guitares
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(6) AVIS DES LECTEURS
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Certes, on n'est pas en face du meilleur cru de Marillion. Rien à voir avec un Seasons End, un Brave, Anoraknophobia, Marbles ou Happiness is the road. Mais sans volonté aucune de me faire défenseur des causes perdues, je plaiderais en faveur d'une particularité (rare !) de cet album: il lui manque la plupart des ingrédients pour convaincre, et pourtant... il se passe quelque chose.
Pas d'homogénéité. A priori, on passe d'un morceau à un autre, comme du coq à l'âne. Les sonorités sont médiocres. Certains morceaux semblent anecdotiques. Un voile gris recouvre l'album. La première impression, c'est que c'est bâclé, au minimum.
Et puis, on le réécoute. Un Costa del slough, ésotérique. Under the Sun, tonitruant. Le méditatif Three minute Boy. L'intimiste Now she'll never know. Le mélancolique These Chains. Un Cathedral Wall, très épique. Et enfin un improbable et indicible A few words for the dead... Et là, c'est un sursaut, et même un peu plus: c'est comme si ce dernier morceau réveillait tout le reste. Comme s'il nous révélait le fil conducteur de l'album, jusqu'alors invisible. Born to Run, en soi bien peu intéressant, aurait pu être placé en plage n°1, mais cela aurait été trop simple. Malgré tous ses défauts, il y a quelque chose qui fonctionne dans cet album. Je ne sais pas s'il faut le classer parmi "le meilleur des mauvais", ou le "pire des très bons". En tout cas, je le trouve très à part et j'ai bien du mal à le noter. Déjà, il est évident pour moi qu'il se place un cran au-dessus de Marillion.com.
Radiation est un peu à l'image de sa jaquette: d'abord, on se dit que Marillion a perdu la tête pour produire un tel brouillon; mais en y regardant de près, ce n'est pas le néant qui en résulte: c'est une flamme. Sans être impérissable, une fois saisie, elle surprend.
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Ce mois de novembre me voit réécouter les anciens albums de la bande à H.
Aprés Brave la semaine passée, je suis passé à "Radiation" ce soir...las...un ennui abyssal m'a enveloppé de ses volutes chloroformées...mon bain chaud en a été limite gâché...franchement, à l'écoute de cet opus, on en est presque à se demander si Marillion, qui ne commet pas ici sa seule faute de goût, est vraiment un grand groupe...en tous cas, s'il en est un, il a la particularité de ne l'être que par intermittences...malheureusement, celles-ci vont durer...
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Triste passage à vide que cette fin de siècle pour Marillion, débutant avec un Radiation fade sans pour autant être totalement indigeste. Il est étonnant d'ailleurs de voir avec quelle facilité récurrente le groupe réussi à nous décevoir fortement juste après de superbes albums: Seasons End avait eu son Holidays in Eden, This Strange Engine son Radiation/Marillion.com. Pourtant, tout n'est pas à jeter et ressortent de cet album des compos comme "Three Minute Boy" à la belle mélodie gâchée par un final bâclé ou encore "The Answering Machine" dans la veine des morceaux psychés du groupe. "These Chains" et "Born to run" s'écoutent également sans pour autant être capable de nous transporter comme la bande d'Aylesbury sait si bien le faire. A noter avec "Now she'll never know" l'apparition de cette nouvelle manière qu'à Hogarth de chanter en geignant et qui est reconnaissons le d'un faible intérêt voir pénible! Au final, un album à écouter une fois......toutes les années bissextiles. Et dire qu'il fut suivi de pire.....
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Voir les 6 avis des lecteurs
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(0) COMMENTAIRE(S)
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LECTEURS:
2.2/5 (13 avis)
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STAFF:
2.2/5 (12 avis)
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DERNIERE INTERVIEW
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A l'occasion de la promo de "F.E.A.R.", Music Waves a rencontré Steve Hogarth pour une entrevue sans peur...
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