Le vaisseau Iron Savior continue sa route. Conduite de main ferme par Piet Sielck, la formation allemande résiste à tous les vents contraires et revient avec "Firestar". Les thèmes ne changent pas. Entre réalité et science-fiction, Sielck garde le cap autour des notions de tolérance, de bien et de mal, mal en point ces derniers temps.
Le speed metal d’Iron Savior a la fraîcheur de celui d’un jouvenceau. L’auditeur est plongé à la grande époque du true metal de la fin des années 90 (‘Curse Of The Machinery’, ‘Firestar’). Le rythme est soutenu, les riffs et soli déboulent à tout allure avec un sens de la mélodie épatant, faisant lever le poing haut. Piet est en forme, sa voix éraillée fait merveille et des refrains épiques et bien troussés se savourent avec plaisir.
Plus calmes, 'In The Realm Of Heavy Metal' et 'Through The Fires Of Hell' sonnent heavy classique, montrant un bon côté mélodique, notamment dans des refrains efficaces portés par un Piet délicieusement accrocheur. 'Demise Of The Tyrant', plus martial, rappelle Accept. Ce côté heavy germanique fait effet, porté par un refrain fédérateur taillé pour être repris en chœur et des soli rapides et mélodiques efficaces.
Iron Savior montre avec "Firestar" une belle et grande forme et délivre un parfait patchwork de heavy speed metal, frais et réjouissant. Devant une telle pêche, il est plaisant de se dire que le vaisseau allemand va longtemps encore survoler la planète métallique.