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"Romero délaisse les reprises pour orienter sa carrière solo vers des compositions originales. Malheureusement, ce trop classique "Too Many Lies, Too Many Masters" ne laissera pas de souvenirs impérissables."
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2/5
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Troisième album solo de Ronnie Romero, "Too Many Lies, Too Many Masters", pourrait être considéré comme sa véritable première sortie en solitaire. En effet, exit les reprises ici, voici venir le temps pour le frontman à la mode de proposer du matériel personnel. Co-compositeur et co-producteur, le Chilien déploie enfin ses ailes. Parviendra-t-il à ne pas se les brûler tel un Jorn, lui aussi figure de proue dans ce même domaine il n’y a pas si longtemps ?
Comme le Norvégien, Ronnie apprécie Ronnie. Et Dio est à la fête sur cet opus de heavy rock à l’ancienne, notamment sur le sombre 'Mountain Of Light' et le titre éponyme qui est une ode à l’agitation de crinière. Notre vedette du jour voue un tel amour au regretté disparu qu’il a même souhaité que la pochette de son nouveau méfait porte haut les couleurs d’un de ceux de son idole, "Last In Line" en l’occurrence. Mais l’homme au signe des cornes n’est pas le seul au pied duquel Ronnie Romero se prosterne. Parmi ses influences on peut également trouver David Coverdale. En écoutant le fort bluesy 'Crossroad', les anneaux du Serpent Blanc enserrent notre gorge offerte et on s’y croirait. Ronnie Romero est aussi un fan des 80’s et de son hard rock mélodique, ce n’est pas une découverte, et il leur rend hommage avec 'I’ve Been Losing You' qui ressort du placard les synthés d’antan. Citons pour finir Deep Purple dont on reconnaitra dans le break de 'Chased By Shadows' celui de 'Perfect Stranger'.
Cette revue d’un glorieux effectif est peut-être sympathique, mais on s’ennuie ferme en parcourant cet album. Malgré quelques changements de rythmes intéressants, deux titres sauvés des eaux ('A Distand Shore' et 'I’ve Been Losin You'), une intro prometteuse ('Castaway On The Moon') et le break précité, il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent. Les titres, envahis de riffs et de soli d’un classicisme coupable, sentent le réchauffé. Alors, bien entendu, les compositions sont vocalement parfaitement interprétées. Romero a un gosier en or et personne ne niera que l’homme a de l’avenir. Cependant, puisque ce surdoué déclare qu’il va se concentrer sur sa carrière solo et limiter son éparpillement en cessant de répondre présent à chaque sollicitation, nous nous permettrons de lui conseiller d’être plus audacieux lors de ses prochaines phases d’écriture.
Ce "Too Many Lies, Too Many Masters" est donc une déception. Après deux opus de reprises qui n’ont pas fait se pâmer grand monde, Ronnie Romero ne réussit pas à convaincre non plus avec ces compositions de son cru. Gageons qu’il a encore sous le pied suffisamment de talent, de ténacité et d’inspiration pour que le prochain essai soit le bon.
Plus d'information sur
https://www.facebook.com/ronnieromeroofficial/
LISTE DES PISTES:
01. Castaway On The Moon 02. Mountain Of Light 03. I've Been Losing You 04. Too Many Lies, Too Many Masters 05. Girl, Don't Listen To The Radio 06. Crossroad 07. Not Just A Nightmare 08. A Distant Shore 09. Chased By Shadows 10. Vengeance
FORMATION:
Andy C.: Batterie Francisco Gil: Claviers Javier Garcia: Guitares Jose Rubio: Guitares Ronnie Romero: Chant
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