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"Avec "Ride Into The Light", Robert Jon & The Wreck réussit un nouveau sans-faute qui le confirme sur les sommets d’un rock qui dépasse les simples frontières du southern rock."
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Alors que les Californiens continuent de carburer au rythme d’un album tous les ans, Robert Jon & The Wreck vient de rejoindre la jeune écurie de Joe Bonamassa, Journeyman Records. Il faut dire que le quintet a déjà ouvert pour l’hyperactif du blues-rock et que celui-ci a dû se reconnaître un peu dans ce combo aussi prolifique que lui. A peine deux ans après le superbe "Shine A Light On Me Brother", Robert Jon et son épave dégainent déjà un nouvel opus studio avec un "Ride Into The Light" qui se voit produit par différentes légendes selon les titres. C’est ainsi que nous pouvons retrouver derrière la console, Dave Cobb (Greta Van Fleet, Rival Sons…), Don Was (Rolling Stones…), Kevin Shirley (Iron Maiden, Joe Bonamassa…) ou Josh Smith et… Joe Bonamassa.
Pour toute autre formation, cette multiplication d’intervenants aurait pu laisser craindre une perte de cohérence de l’ensemble. C’est vrai, mais pas pour Robert Jon & The Wreck qui a déjà solidement forgé son identité composée de southern rock, de country, de hard rock, d’Americana, de classic rock ou de blues. Ce groupe peut parfaitement laisser transpirer des effluves de légendes telles que les Eagles (‘West Coast Eyes’), du Allman Brothers Band (‘Ride Into The Light’), voire des deux en même temps (‘Who Can You Love ?’) sans pour autant que sa marque de fabrique ne s’efface derrière ses influences. Il faut dire que les éléments ne manquent pas pour confirmer la place sur les sommets que les Californiens ont réussi à conquérir avec talent et détermination.
Du gros riff aux frontières du hard rock de ‘Pain No More’ co-écrit avec Charlie Starr (Blackberry Smoke), jusqu’aux ballades mid-tempo les plus envoûtantes, l’ensemble est toujours porté par le chant d’un Robert Jon Burrison capable de s’adapter à chaque ambiance et par les soli lumineux d’un Henry James Schneekluth décidément éblouissant. Avec une section rythmique au diapason et enrichie par les interventions des claviers de Steve Maggiora, la musique du quintet touche toujours au but. Des titres tels que ‘Come At Me’ ou ‘Don’t Look Down’ dégagent une bonne humeur contagieuse et leurs refrains sont taillés pour être hurlés par la foule en live, alors que chaque pièce de ce recueil se révèle être un joyau finement taillé qui mérite que l’on y revienne.
Avec ce "Ride Into The Light", Robert Jon & The Wreck réussit un nouveau sans-faute qui le confirme sur les sommets d’un rock qui dépasse les simples frontières du sud des Etats-Unis auquel certains risquent à tort de le limiter. Avec le soutien des poids-lourds qui ont décidé de s’occuper de lui, il y a fort à parier que le combo mené par la paire Burrison / Schneekluth n’a pas fini de faire parler de lui, pour le plus grand plaisir des amateurs du genre et d’un public de plus en plus large.
Plus d'information sur
https://www.facebook.com/robertjonandthewreck/
LISTE DES PISTES:
01. Pain No More - 4:05 02. Who Can You Love? - 5:05 03. Come At Me - 3:15 04. One Of A Kind - 3:14 05. Bring Me Back Home - 3:43 06. West Coast Eyes - 4:05 07. Don't Look Down - 4:16 08. Ride Into The Light - 4:07
FORMATION:
Andrew Espantman: Batterie / Chœurs Henry James Schneekluth: Guitares / Chœurs Robert Jon Burrison: Chant / Guitares Steve Maggiora: Claviers / Chœurs Warren Murrel: Basse / Chœurs Joe Bonamassa: Guitares / Invité Josh Smith: Guitares / Invité
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