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"Avec ce tonitruant "The Catalyst", Amaranthe porte avec fierté son pop-metal tel un étendard, prouvant qu'ils n'ont que faire de leurs détracteurs."
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4/5
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Trois ans après un "Manifest" qui, comme à chacune des sorties des Suédois, a déclenché à la fois un tombereau de critiques acerbes et une kyrielle d’applaudissements, la fine équipe remet le couvert en ce début d'année. Se fichant bien des moqueries et damnations que lui vaut sa propension à amalgamer metal, mélodies dignes de l’Eurovision et résurgences électro-dance, Amaranthe propose avec "The Catalyst", un septième album dans lequel le combo persiste à assumer son originalité.
Jouant constamment sur cette antinomie stylistique, les compositions varient les ambiances au gré des interventions vocales de ses trois chanteurs, les growls étant désormais assurés par un nouveau venu : Mikael Sehlin. Si l’opus précédant avait alourdi les propos, proposant un son plus heavy qu’à l’accoutumée, ce nouvel effort fait la part belle aux synthés et aux mélodies pop metal. "The Catalyst" est une succession hallucinante de tubes radiophoniques concentrés à l’extrême en trois minutes chrono. Voilà qui ne va pas réconcilier fans et détracteurs qui vont s’entre-déchirer à l’écoute de ces mélodies pénétrant instantanément les neurones, ces rythmiques dansantes et ces effets dubstep et dance. Assommant ou enivrant, aucune demi-mesure ne saurait être de mise sur l’effet produit par la musique des Suédois.
Faire émerger quelques titres sur la douzaine de pépites proposées ici revient à choisir à Noël ses premiers chocolats lors de l’ouverture d’une boîte. Citons cependant 'Damnation Flame' qui fleure bon le metal symphonique, l’auditeur se prenant Nightwish de plein fouet dès l’entame, et 'Outer Dimensions', qui voit Amaranthe nous ramener par moments au 'S.O.S.' d’Abba. Notons également le chant d’Elize au goût de folklore écossais sur le premier couplet d’un 'Breaking The Waves' plutôt original avec ses fugaces passages éthérés, et 'Re-Vision' doté de chœurs en Vocoder et d’un interlude dance floor qui vont ahurir les réfractaires. Les insatiables de ballades seront comblés avec le charmant duo Elize/Nils sur le classique mais porteur 'Stay A Little While'. Quant à ceux qui souhaitent convaincre un anti-metal qu’il peut parfois trouver son compte dans ce style honni, ils peuvent s'essayer à 'Find Life', second titre sans growl dont les couplets miment le prè-refrain du 'Don’t Stop The Music' de Rihanna.
Amaranthe fait très fort sur cette nouvelle livraison. Les Suédois y enfoncent le clou de leurs particularismes. Ne cherchant pas à apaiser les opposants à leur patchwork musical incongru, ils le portent désormais fièrement comme un étendard. Les métalleux récalcitrants vont devoir s’y faire, car hurler à la trahison du metal n’arrêtera pas la déferlante : cette variation du genre est bel et bien destinée à s’installer dans le paysage musical actuel.
Plus d'information sur
https://www.facebook.com/amarantheband/
LISTE DES PISTES:
 01. The Catalyst
02. Insatiable
03. Damnation Flame
04. Liberated
05. Re-Vision
06. Interference
07. Stay a Little While
08. Ecstasy
09. Breaking the Waves
10. Outer Dimensions
11. Resistance
12. Find Life
FORMATION:
Elize Ryd: Chant
Henrik Englund: Chant / Growl
Johan Andreassen: Basse
Morten Løwe Sørensen: Batterie
Nils Molin: Chant
Olof Mörck: Guitares / Claviers
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(0) AVIS DES LECTEURS
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(5) COMMENTAIRE(S)
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LECTEURS:
2.3/5 (3 avis)
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STAFF:
3/5 (7 avis)
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EN RELATION AVEC AMARANTHE
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DERNIERE INTERVIEW
AMARANTHE (10 AOUT 2020)
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De passage à Paris, Amaranthe a pu nous faire part de leurs impressions sur la situation actuelle, Spotify, le nouvel album et leur possible évolution.
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