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""The Fish Who Wanted To Be King" confirme le talent de Vivien Lalu pour un Rock progressif plein d’éclectisme."
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4/5
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Huit années séparent chacun des trois premiers albums de Vivien Lalu, mais moins de deux ans ont été nécessaires pour la parution de "The Fish Who Wanted To Be King". La brochette des participants est moins prestigieuse que sur l’estimé "Paint The Sky", cependant l’actif Damian Wilson est toujours au micro.
Loin des velléités metal qui parsemaient ses premiers albums, "The Fish..." reste progressif, mais de façon moins "classique" que son prédécesseur : Lalu s’applique à casser les lignes mélodiques à l’instar des Flower Kings, ou les lignes rythmiques comme les Allemands de Seven Steps to The Green Door, ce qui permet de briser la monotonie sur les morceaux longs. En revanche, les titres y perdent en continuité. Passant du rapide (l’entame du morceau-titre) au planant (les guitares floydienne de ‘Amnesia’ ou camelienne de ‘The Fish...’), parcourus de refrains choraux efficaces (‘Forever Digital’), tutoyant la jam jazzy (l’instrumental ‘A Reversal of Fortune’, pas évident), les morceaux ne versent pas dans le conventionnel.
Cet éclectisme a un prix : ce parti-pris de "déconstruction" peine à fixer l’attention de l’auditeur qui est plus difficilement immergé, embarqué - les amateurs de prog s’y retrouveront cependant sans peine ! Bénéficiant d’une production extrêmement claire et profonde, le disque est servi par des musiciens impeccables, avec au premier rang une section rythmique dynamique et efficace : la basse claque et groove, et le batteur est véloce, rapide et imaginatif - peut-être parfois un peu trop envahissant, mais bel apport !
Outre le difficile ‘Reversal of Fortune’, au milieu d’un solide ensemble deux morceaux sont un peu en-dessous : le plus pop ‘Desoxyribonucleic Acid’ et le répétitif ‘Is That a London Number ?’, sauvé par la qualité de la prise de son.
Moins homogène que le précédent opus, "The Fish..." confirme le talent de Vivien Lalu, qui témoigne ici d’un éclectisme qui refuse de s’enfermer dans les conventions, ce qui somme toute, est l’essence même du progressif.
Plus d'information sur
https://www.facebook.com/laluprog
LISTE DES PISTES:
01. Forever Digital 02. The Fish Who Wanted To Be King 03. Deoxyribonucleic Acid 04. Is That A London Number 05. Amnesia 1916 06. A Reversal Of Fortune 07. The Wondering Kind
FORMATION:
Damian Wilson: Chant Jelly Cardarelli: Batterie Joop Wolters: Guitares / Basse Matt Daniel: Claviers Vivien Lalu: Claviers
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4/5 (4 avis)
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LALU (09 DECEMBRE 2021)
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Après huit longues années de silence, Lalu revient aux affaires avec un album retour aux sources du progressif... C'est avec un grand plaisir que Music Waves fait le point avec ses principaux protagonistes !
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