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"Entre psychédélisme et new age, "Unending Ascending" de Gong est un album moyen, sans défaut majeur mais manquant d’une touche de fantaisie ou d’un peu de folie pour être attrayant."
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2/5
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Cela fait déjà huit ans que Daevid Allen, l’âme de Gong, est parti voir si la vie était plus douce de l’autre côté des étoiles. Sa mort aurait pu sonner le glas pour Gong mais les derniers compagnons de jeu de Daevid Allen, ceux qui officiaient sur "I See You" en ont décidé autrement. "Unending Ascending" est le troisième album que nous livre une formation admirablement stable depuis le départ de l’Australien.
Contrairement à son prédécesseur principalement constitué de deux longues suites, "Unending Ascending" privilégie des titres au format ramassé. Certes ceux-ci sont enchaînés les uns aux autres, mais la disparité musicale qui existe entre eux génère des transitions abruptes qui ne donnent pas l’impression d’une continuité les englobant dans une seule suite.
La lecture des titres permet de deviner la dimension « cosmique » que Gong entend leur donner : ‘galaxies’, ‘spaceship’, ‘ship’, ‘Arcturus’, ‘lunar’, la musique sera spatiale ou ne sera pas ! Une direction musicale que Gong a déjà maintes fois empruntée par le passé. Spatiale, planante et même carrément new age sur plusieurs titres (‘Ship of Ishtar’, ‘Lunar Invocation’) où nappes de synthés et notes étirées à l’extrême, y compris celles qui sont chantées, donnent une impression d’apesanteur impalpable, d’évanescence parfois ennuyeuse. Si l’ambiance reste éthérée sur ‘Asleep Do We Lay’, sa rythmique douce et répétitive dégage néanmoins un pouvoir hypnotique apaisant.
Des autres titres émane une atmosphère très psychédélique où l’on pourrait croire que ceux qui interprètent cette musique ont fumé un pétard pour se donner du cœur à l’ouvrage. Si certains titres attirent la sympathie (le canterburien ‘Tiny Galaxies’ ou le groovant ‘All Clocks Reset’ qui retrouve un peu de la fantaisie qui a contribué au charme de Gong), ces moments sont trop disséminés au milieu de passages moyens qui ne suscitent guère l’enthousiasme. Par ailleurs, le chant est particulièrement terne, avec un timbre râpeux peu agréable. Daevid Allen n’était certes pas un grand chanteur mais son interprétation souvent malicieuse ou poétique rendait sa voix attachante.
Le format condensé des titres ne laisse que peu d’espace aux instruments pour s’exprimer. Seuls les saxophones et les flûtes arrivent à se faire apprécier sur quelques belles envolées. Sans défaut majeur, la somme de ces insatisfactions fait de "Unending Ascending" un album moyen qui ne donne pas vraiment envie d’y revenir.
Plus d'information sur
http://www.planetgong.co.uk
LISTE DES PISTES:
01. Tiny Galaxies (03:33) 02. My Guitar Is a Spaceship (04:09) 03. Ship of Ishtar (08:33) 04. O, Arcturus (03:55) 05. All Clocks Reset (04:09) 06. Choose Your Goddess (06:49) 07. Lunar Invocation (04:34) 08. Asleep Do We Lay (04:16)
FORMATION:
Cheb Nettles: Batterie / Choeurs Dave Sturt: Basse / Choeurs Fabio Golfetti: Guitares / Chœurs Ian East: Saxophone / Flûte Kavus Torabi : Chant / Guitares
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