ARTISTE:

ROGER WATERS

(ROYAUME UNI)
TITRE:

THE DARK SIDE OF THE MOON REDUX

(2023)
LABEL:

AUTRE LABEL

GENRE:

ROCK PROGRESSIF

TAGS:
Concept-album, Reprises
"Que "The Dark Side of the Moon" soit votre disque de chevet ou que vous soyez un hard-die fan de Roger Waters, évitez-vous une souffrance inutile, faites l’impasse sur ce "The Dark Side of the Moon Redux"."
CORTO1809 (28.09.2023)  
1/5
(3) Avis des lecteurs (9) commentaire(s)

Il y a 50 ans, un groupe qui allait devenir l’un des plus grands groupes de rock au monde sortait un album qui allait devenir l’un des albums les plus vendus de la planète. Ce groupe s’appelait Pink Floyd et l’album n’était autre que "The Dark Side of the Moon". Pour fêter cet anniversaire, Roger Waters a eu l’idée d’offrir une cure de jouvence à ce chef d’œuvre intemporel "pour aborder à nouveau le message politique et émotionnel de l'ensemble de l'album" et "honorer un enregistrement dont Nick, Rick, Dave et moi-même avons toutes les raisons d'être fiers". L’intention est certes louable et l’on sait toutes les qualités de Roger Waters en matière d’innovation. Malheureusement l’enfer est pavé de bonnes intentions…

D’après Nick Mason ("Pink Floyd - L’histoire selon Nick Mason"), les raisons du succès de "The Dark Side of the Moon" tiennent à "la puissance des paroles", "la qualité musicale générée par la guitare et la voix de David et les claviers de Rick", "les choristes et le saxo de Dick Parry" et "la qualité sonore… exceptionnelle". De ces éléments ne restent plus que le premier et partiellement le dernier.

Il aurait certainement pu y ajouter l’impact des mélodies. De ce côté, rien à redire, Roger Waters reprend fidèlement la trame musicale sans changement majeur. Malheureusement, la musique de "The Dark Side of the Moon" est reléguée par la production au rang de fond sonore anémique servant de support à Waters qui alterne monologues et parties chantonnées d’une voix caverneuse et monocorde. Le procédé est loin d’être novateur, déjà fort utilisé dans les années 70. Si originalité il y a, c’est dans son utilisation ininterrompue d’un bout à l’autre du disque. Ce qui semble ennuyeux au bout de deux minutes devient carrément insupportable sur la durée d’un album.

Les samples qui agrémentaient l’original ont disparu. Battements de cœur, sonneries de réveil, caisses enregistreuses et rires de dément sont passés à la trappe. Plus grave, exit également les solos de guitare, saxophone et batterie, remplacés par des nappes vaporeuses de claviers. Les titres instrumentaux (‘Speak to Me’, ‘On the Run’, ‘Any Colour You Like’) sont tous phagocytés désormais par le monologue rasoir de Waters (les paroles de ‘Free Four’ ("Obscured By Clouds") couvrent par exemple ‘Speak to Me’) qui s’insinue même sur les introductions de ‘Time’ et de ‘The Great Gig in the Sky’. Seul le pont instrumental de ‘Us and Them’ est miraculeusement conservé (un oubli ?), même si le magnifique solo au saxophone de Dick Parry se voit remplacé par un orgue lointain associé à quelques notes de guitare faméliques. Et que dire du traitement infligé à ‘The Great Gig in the Sky’ ? Les superbes vocalises de Clare Torry sont remplacées par un fredonnement indistinct, gommant toute l’émotion que la chanteuse avait su insuffler à la composition de Richard Wright.

Certes, Roger Waters ajoute bien quelques petites idées de son cru, des samples d’oiseaux par-ci, quelques notes de violon par-là, un soupçon de theremin sur ‘Time’. Mais sa principale innovation réside dans l’omniprésence de sa voix sépulcrale au détriment du reste, et l’ensemble de l’album souffre d’un manque cruel de relief et de dynamisme (il suffit d’écouter un  ‘Éclipse’ qui ne s’envole jamais pour s’en convaincre). Si cette reprise était l’œuvre d’un artiste inconnu,  on crierait au sacrilège. S’il s’agissait d’une nouvelle création de Roger Waters, on évoquerait une panne d’inspiration. Mais s’agissant de Roger Waters reprenant "The Dark Side of the Moon", on ne peut que céder à la consternation.

Que "The Dark Side of the Moon" soit votre disque de chevet ou que vous soyez un hard-die fan de Roger Waters, évitez-vous une souffrance inutile : faites l’impasse sur ce disque. "The Dark Side of the Moon Redux" est un ratage complet.


Plus d'information sur http://rogerwaters.com/



GROUPES PROCHES:
PINK FLOYD


LISTE DES PISTES:
01. Speak To Me (01:54)
02. Breathe (03:22)
03. On The Run (03:47)
04. Time (07:19)
05. Great Gig In The Sky (05:47)
06. Money (07:33)
07. Us And Them (07:36)
08. Any Colour You Like (03:18)
09. Brain Damage (04:55)
10. Eclipse (02:20)

FORMATION:
Azniv Korkejian: Chœurs
Gabe Noel: Cordes Et Arrangement De Cordes / Sarangi
Gus Seyffert: Guitares / Basse / Claviers / Percussions / Choeurs
Joey Waronker: Batterie / Percussions
Johnny Shepherd: Claviers / Piano
Jon Carin: Claviers / Lap Steel
Jonathan Wilson: Guitares / Claviers
Robert Walter: Piano (5)
Roger Waters: Chant / Basse (8)
Via Mardot: Theremin
   
(3) AVIS DES LECTEURS    
LONEWOLF1300
25/02/2024
312
  0 0  
1/5
Quelle mauvaise surprise !! Je croyais en une belle oeuvre, une pépite. Je tombe sur un caillou. Ca fait mal... A mon sens, cet album est une sorte de testament. Tout est dit dès le début :

"The memories of a man in his old age
Are the deeds of a man in his prime
You shuffle in the gloom of the sick room
And talk to yourself as you die"

Ok, le cadre est posé. D'ailleurs, c'est un parfait et triste résumé de cette production. De là à en faire un prétexte valable à ce qui suit lors de l'écoute, non vraiment, ce n'est pas fondé.

Pas de punch, pas de solos de guitares, pas de claviers éthérés, pas de véritables percussions. Il ressort une volonté manifeste de gommer l'ouvrage de ses ex-comparses, au point d'amputer tout l'esprit de l'oeuvre originale. On ne peut pas faire en solo Laurel et Hardy, SMith et Wesson ou Bonnie et Clyde... L'élagage que subit "Dark Side" fait penser à une éradication. Avec ce qu'a produit Roger Waters ici, on dirait ces personnes aigries qui n'ont jamais digéré leur divorce.

Roger Waters est inutilement et excessivement bavard, tout au long de l'album. Il ajoute des bribes de textes sur ceux d'origine, hélas sans poésie ni force. Sa voix, fatiguée et monotone, bloque certains des titres en recouvrant une musique qui est parfois suave et douceureuse, ce qui au final en gache les éventuels effets. Ses parties "chantées" sont très en-dessous de ce qu'on attend et bien pénibles à la longue. "Money" et "Us and Them" en particulier sont de véritables désastres ! Un massacre douloureux à l'audition.

Le climat musical général n'est pas mauvais (évidemment, vu son origine...), relativement intéressant par moments mais dans l'opération il s'est dépourvu de tout charisme. On est effectivement très loin de l'original. C'est une version qui apparait fade, sans âme, amaigrie. C'est lisse et étrangement impersonnel, il n'y a pas d'émotion véritable, aucune dimension épique. Il n'y a pas d'énergie, de trouvailles, de profondeur. C'est sans caractère de bout en bout. De la cuisine Thai sans piment, de la cuisine indienne sans épices. Régime sans sel (comme dans les EPHAD ?).

Cet album n'apporte pas grand chose à la musique et certainement rien à la version initiale. Il semble vide, dépouillé de tout, presque sans substance. C'est une déception immense. Terriblement déprimant. Le constat est dur. Cet achat va me rester en travers de la gorge, il va probablement sortir de ma discothèque aussi vite qu'il y est entré. C'est très loin de ce que Roger Waters a été capable de faire auparavant. Ca sent le radotage accariatre. Peut-être qu'il serait temps de prendre sa retraite... Cet album aurait du s'appeler "Dark Side of Roger Waters".

On est extrèmement loin d'initiatives comme celle de Peter Gabriel avec I-O, qui s'inspire profondément de ses oeuvres les plus fameuses sans sombrer dans le plagiat ni les saccager, de plus avec un magnifique talent toujours présent et une voix toujours aussi prenante. Roger Waters, par son action malheureuse, montre au contraire qu'il n'est plus que l'ombre de lui-même. Il sera plus fructueux de retourner à l'écoute de son album de 2022 "It's a Miracle" pour constater qu'il a su exploiter les sonorités des albums siglés PF avec largement plus de talent.

Faire ça au moment des 50 ans de DSOTM (au succès planétaire et durable) est assez "habile". La démarche est donc suspecte, entachée de cet opportunisme (médiatique clairement. Financier aussi ?) et de cette volonté de gommer absolument ce qui faisait incontestablement une oeuvre de groupe. Une tentative d'appropriation, un holdup (raté) sur le "Dark Side of the Moon" sorti en 1973 et demeuré à juste titre un monument intemporel du rock.

THIBAUTK
28/09/2023
  0 3  
3/5
Pourquoi tant de haine envers Roger Waters ? Si ce disque avait été ré-enregistré par un obscur artiste de musique ambiant, la sanction n’aurait pas été la même. L'entreprise de faire une nouvelle version d’un des disques les plus vendus au monde est risquée, comme elle l’a été de faire une nouvelle version de 'Comfortably Numb' un titre ultra connu, mais qu’est l’art sans risques ? Toutefois, même si le résultat est parfois bancal, on peut louer certaines qualités de ce redux et les trouvailles qui émaillent la rondelle.

Roger Waters a remplacé les parties de guitare et saxophone solitaires par, tantôt des nappes de claviers diffuses, tantôt des poèmes récités sous forme de monologue, par instants indigestes. Certes ces interventions musicales manquent, mais les parties solitaires ne sont que des habillages et pas l’essentiel d’un disque. Si elles manquent, leur absence ne nuit pas à l’écoute du disque.

Je comprends la démarche du bassiste, qui veut remettre le texte au centre de l'œuvre et de de l’écoute. Une envie viscérale d’exprimer et de crier ses doutes, ses espoirs ou ses sentiments. Il a réussi à faire exploser le sens de ses chansons, car dans leurs versions simplifiées elles font exploser un texte, même s’il était déjà très fort, on accède à leur substance émotionnelle une fois la chanson dépouillée de ses oripeaux. Toutefois, le disque conserve la trame mélodique de son aîné, ses harmonies et ses variations avec un respect quasiment religieux. Il ne s’en détournera pas une seule seconde. Une autre idée brillante est d’avoir conservé le chant solitaire de 'The Great GIG In The Sky' dans une version au chant grave, lancinant et sensuel. Cela exalte la plainte portée par ce titre, comme si les cris de révolte et d'effroi face à la mort de la jeunesse de Waters étaient devenus une acceptation tacite, un passage inévitable, bien que douloureux.

Certes, les parties récitées sont nombreuses, peut-être même trop parfois. Mais c’est un choix artistique assumé. Cela semble logique qu’il en mette partout. Enfin les critiques sur la voix de Waters sont pour moi totalement infondées, car le bassiste a toujours eu une voix monocorde et rigide, comme en témoignent ses productions solitaires, notamment 'Radio K.A.O.S'. Est-ce que l’on reproche à Bob Dylan d’avoir un chant nasillard... évidemment non. Sa voix c’est sa signature ! La voix sur l’original est aussi assez monocorde et linéaire.

Voici une version minimaliste de l’original, comme l'est la musique concrète et minimaliste de certains titres de Waters ou de Pink Floyd. Toutefois il conserve l’essence de son modèle, tout en magnifiant ses textes qui sont essentiels à la culture pop. Une manière de prolonger l’écoute de l’original et un relecture d’un monument. Alors, oui des maladresses entachent le disque, mais ça n’est pas un ratage complet annoncé, juste un disque qui s’écoute facilement et peut-être s’oublie aussi vite... Seul le temps nous le dira.

TONYB
28/09/2023
  0 1  
1/5
Une honte, un massacre. Non content de spoiler complètement ses anciens camarades en voulant s'approprier l'unique paternité de l'oeuvre de Pink Floyd, Roger Waters tente de donner une nouvelle jeunesse à cet album cultissime, mais en se vautrant dans une fange musicale totalement indigeste. On passera outre sur sa voix sonnant régulièrement faux, du moins quand il essaie de chanter car il y a de nombreuses séquences simplement déclamées, mais même ses talents de compositeurs et surtout d'arrangeurs ne sont désormais plus que l'expression d'un vieillard limite sénile dont les dernières saillies politiques ne font qu'un peu plus casser le lien que l'on pouvait entretenir avec lui.
Pour ma part, il m'est impossible de tenir plus de 2 minutes sur l'écoute de Time ou encore Money.
N'importe quel autre artiste au nom moins prestigieux tentant la même aventure se prendrait immédiatement des scuds de tous les critiques. Que ceux-ci soient un tantinet honnêtes et objectifs et reconnaissent qu'un simple nom ne garantit pas une production de qualité.
On zappe et on oublie.

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(9) COMMENTAIRE(S)    
 
 
LONEWOLF1300
28/02/2024
 
312
1
Une chose que je n'avais pas écrite, c'est qu'il est manifeste que Roger Waters a manifestement bénéficié, dans son entourage probablement et dans beaucoup de médias, d'une complaisance et d'une obséquiosité écoeurante. Quand je lis les critiques de cet album (dans ces différents médias toujours), positives voire très positives, je trouve qu'elles puent la veulerie et la servilité. Ce n'est pas possible dêtre aussi sourd et aveugle quand on est "critique" aguerri.
Je ne remet pas en question le très grand respect que j'ai eu pour lui depuis toujours. Mais il faut rester lucide et appeler un chat un chat.
STRUCK
28/12/2023
  1
On a (enfin ) trouvé celui qui a aimé cet album...
SALTMILK
27/12/2023
 
54
1
C'est suave et délicat... tendre et acide, J'adore.
C'est ça que j'attendais de lui.
Il execute ces ambiances floydiennes vers un au-delà vaporeux, luneux.
Et non comme la vulgaire reproduction mille fois tentée.
La production est superbe, ce qui ne gâche rien..

CORTO1809
08/10/2023
  3
@Thibautk Personnellement, je n’ai aucun ressentiment vis-à-vis de Roger Waters, c’est même un artiste que j’ai vénéré dans ma jeunesse pour tout ce qu’il a fait avec Pink Floyd. Mais là, je maintiens qu’il s’est totalement planté en saccageant le chef d’œuvre auquel il avait contribué. Peu importe si son intention était louable, le résultat est catastrophique, je ne me souviens pas d’un tel plantage chez un autre artiste. Quant à ´The Great Gig in the Sky’, je pense que Richard Wright doit se retourner dans sa tombe : Waters a totalement dénaturé ce titre, comme tout le reste de l’album d’ailleurs. Ce n’est pas un disque anecdotique, c’est une monstruosité de mauvais goût et je m’étonne toujours qu’un artiste puisse se fourvoyer de la sorte sans que personne dans son entourage ne lui dise qu’il va dans le mur. Waters ne nous ayant pas habitués à de tels écarts, je ne suis pas loin de penser comme Tony que la sénilité y est pour quelque chose, ce qui lui ferait au moins une excuse. Il fait désormais partie de ces artistes qui n’ont pas su raccrocher avant de sombrer dans le ridicule.

Quant à ne pas renvoyer dos à dos Peter Gabriel et Phil Collins comme on le fait pour Waters et Gilmour, la différence tient au fait que, chez Genesis, personne n’insulte ni ne vire personne. Les membres changent (c’est la vie d’un groupe) mais ça se passe dans la cordialité. Les multiples agissements et déclarations de Waters vis-à-vis des autres membres de Pink Floyd ne plaident pas en sa faveur et il me semble qu’il a été plus souvent l’agresseur que l’agressé.
THIBAUTK
08/10/2023
  1
C'est étonnant de toujours renvoyer dos-à-dos Gilmour et Waters, comme si l’on renvoyait sans cesse dos-à-dos Peter Gabriel et Phil Collins ou Phil Collins et Steve Hackett. Je ne comprends pas pourquoi... Waters n'a jamais mentionné qu'il avait été spolié, ou qu’il détestait quoi que ce soit à l’original, de plus il affirme qu'il adore tous les solos de DSOTM. Je comprends sa démarche artistique, même si elle est quelque peu ratée. Il a voulu donner un nouveau sens et un second souffle à une œuvre majeure, un nouvel éclairage sur son sens. Comme Phil Collins a donné un nouveau sens à ‘Supper's Ready’ sur "Seconds Out" ou comme lorsque Steve Hackett revisite Genesis sur ses albums live ou studio - là personne ne lui tombe dessus. Simplement une relecture de l'original. Je ne crois pas que son égo soit un cancer, car il sait le mettre de côté pour produire de superbes albums studios comme "Amused To Death" ou tout est fait pour mettre non pas Waters au centre, mais bel et bien Jeff Beck, ou comme ses propositions live de “The Wall” ou “DSOTM”. Cette dernière version live colle tant à l'original, qu’elle prouve l’immense respect que Waters a pour ce disque qu'il aime au plus profond de lui. Je pense simplement que le temps et la technique de l'époque n'ont pas permis de concrétiser totalement sa vision du disque. Je comprends aussi qu'il est terriblement casse gueule de revisiter un tel classique, mais il s’en moque et tout album doit pouvoir être revisité. Il y a ainsi de bons moments dans ce disque (“The Great GIG In The Sky”), même s'il y en a beaucoup moins bons(‘Money’).. Bref, un disque anecdotique dans la carrière du bassiste, ni bon, ni mauvais, qui ne mérite pas toutes les foudres qui s'abattent sur lui. Au lieu de s'attarder sur ce Redux je vous prie de réécouter "Amused To Death", "Radio KAOS" ou "The Pros And Cons For Hitch Hiking".
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LECTEURS:
2.7/5 (6 avis)
STAFF:
1.6/5 (8 avis)
MA NOTE :
 
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