Olympus Mons est un groupe français de la région bordelaise (ne pas confondre avec les Finlandais de Olympos Mons qui officient dans le speed ). Pour les ignares (dont je faisais partie), l'olympus mons est le plus haut volcan connu de notre système solaire, situé sur la planète Mars.
Pour définir sa musique, le groupe donne une appellation simple de metal. Mais pour compliquer les choses, un chroniqueur se doit d'être plus précis et le terme de dark-atmo-metal semble leur convenir. On peut leur trouver des similitudes avec leur voisin toulousain de Leiden, sans le chant féminin et en plus atmosphérique.
Les bordelais proposent donc un rock à classer dans la mouvance neo (batterie au son sec et clair, voix monocorde et criarde...) où le tempo mélancolique des titres est parfois parsemés de cris à la "Pantera".
Si Olympus Mons n'a pas le talent de Leiden et encore moins des ténors du genre, le groupe s'accroche... Et " Numera Effa illibi " offre quelques moments d'écoute intéressants tels "Melania" et son intro au piano ou "Ineptia" et son solo de guitares bien aéré. La production est correcte malgré le fait qu'il soit autoproduit et le groupe se doit d'être félicité pour leur tenacité.
Mais force est de constater que l'on s'ennuie parfois - voire souvent - à l'écoute de cet album. Les titres s'enchaînent avec une certaine monotonie. Les plans et les mélodies semblent vus et revus (Boson de higgs... ) et les noms de groupes américains comme Nirvana, Alice in Chains ou encore Pantera viennent spontanément à l'esprit.
Plus que l'inspiration, c'est la spontanéïté et l'émotion qui manque à Olympus mons à l'image de leur présentation pseudo-intellectuelle tirée de leur site : "Un monde à part, un monde qui possède son atmosphère, sa culture, et sa langue propre le mella". Peut être un peu plus de simplicité serait-elle la bienvenue ?