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"Avec son premier EP éponyme, Dirty Honey pose de solides fondations pour se faire rapidement une place au sein du mouvement revival avec ses influences variées et un indéniable talent."
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3/5
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En 2018, Greta Van Fleet déclenchait un tsunami dans la mouvance revival avec son EP intitulé "From The Fires". Venant confirmer sa parenté aveuglante avec Led Zeppelin, le gang des frères Kiszka relançait ainsi l’éternel débat entre les pourfendeurs de clones en tous genres et ceux qui préféraient s’attacher au talent d’une formation plutôt qu’à son originalité. C’est dans l’ombre de ce phénomène qu’est né Dirty Honey, quatuor formé en 2017 à Los Angeles et dont les premiers pas discographiques se matérialisent avec un EP éponyme qui n’est pas sans rappeler les deux parutions initiales courte-durées de leurs compatriotes du Michigan.
En effet, entre la voix haut perchée de Marc LaBelle et un riff que n’aurait pas renié Jimmy Page, le single ‘When I’m Gone’ qui lance cet opus, semble posséder tous les éléments pour être accusé de plagier les plagiaires. Pourtant, bénéficiant de la production à la fois puissante et root concoctée par Nick DiDia (Pearl Jam, Bruce Springsteen, Stone Temple Pilots, Rage Against The Machine…), ce titre fait preuve d’une efficacité indéniable et d’une accroche imparable. Heureusement, la suite des réjouissances prouve rapidement que Dirty Honey n’est pas un nouveau Led Clone mais qu’il possède de nombreuses influences qui devraient lui ouvrir grand les portes de la renommée pour peu qu’il réussisse à les digérer plus complètement.
Nous pouvons deviner les ombres prégnantes d’AC/DC dans le riff de ‘Rolling 7s’ ou le groove d’Aerosmith sur le même morceau et sur ‘Break You’. Alors que le groupe a eu l’honneur d’ouvrir pour les Who lors de la première date de leur tournée "Movin’ On Tour", les effluves classic rock sont également évidentes sur un ‘Heartbreaker’ plus direct et mélodique, tandis que la power-ballad ‘Down The Road’ exhale les vapeurs des 70’s avec son orgue Hammond pour un résultat à la fois émouvant et puissant. Tous ces titres prouvent la capacité de Marc LaBelle à moduler son chant sans rester bloqué en mode gueulard, et ceci pour se mettre au service de compositions finalement assez variées.
Ce premier EP éponyme pose ainsi des fondations dont la solidité semble être à la hauteur d’un indéniable talent d’écriture et d’interprétation. Clairement ancré dans le mouvement revival, Dirty Honey réussit néanmoins à éviter l’embûche consistant à se caler dans l’ombre trop prégnante d’une seule formation. Si le quatuor a encore besoin de digérer ses influences, celles-ci paraissent suffisamment variées pour lui permettre de rapidement trouver une identité plus affirmée. En attendant, les amateurs du genre trouveront ici de quoi satisfaire leur appétit de titres gouleyants et joliment carrossés.
Plus d'information sur
https://www.dirtyhoney.com/
LISTE DES PISTES:
01. When I'm Gone - 3:25 02. Rolling 7s - 4:15 03. Heartbreaker - 3:48 04. Down The Road - 4:32 05. Scars - 4:15 06. Break You - 3:17
FORMATION:
Corey Coverstone: Batterie John Notto: Guitares Justin Smolian: Basse Marc Labelle: Chant
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