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""Dirty Honey" impose ses auteurs éponymes comme les principaux espoirs du mouvement revival tout en offrant un rafraîchissant moment d’écoute bienfaisante et exaltante."
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4/5
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Avec son premier Ep éponyme, Dirty Honey s’était présenté comme une alternative tout à fait crédible au phénomène Greta Van Fleet. Le quatuor s’était également fait remarquer en étant la première formation non-signée à se placer en tête du Bilboard US avec son titre ‘When I’m Gone’. Deux ans plus tard, il est donc grand temps de confirmer les espoirs nés en 2019, ceci avec un album longue durée. Nous noterons néanmoins la relativité du terme employé, ce premier opus, lui aussi éponyme, n’atteignant pas la demi-heure de musique. Ajouté au fait que la pochette reprend les codes du précédent disque en changeant juste ses couleurs, cette constatation prédispose l’auditeur à envisager que le quatuor de L.A. ne s’est pas torturé les méninges pour ce premier LP.
Pourtant, si l’on prend la peine de revenir quelques décennies en arrière, nous pourrons constater que de nombreuses œuvres majeures devaient leur efficacité à la concentration de leurs propos. Et c’est exactement cette démarche qui a été suivie par Dirty Honey qui nous balance un condensé de classic rock imparable et sans faille. Ne souffrant d’aucun temps-mort, les huit nouveaux titres se révèlent tous dotés de riffs implacables et de refrains qui squattent vos neurones pour s’y installer durablement. Comme tout cela fait également preuve de variété, nous nous trouvons ainsi en présence d’une galette appelée à installer les Californiens dans le rôle des concurrents les plus sérieux de la bande des frères Kiszka.
Au sein de ce recueil de pièces taillées pour faire mouche à chaque tir, nous noterons l’invitation au voyage au sein des années 70 qu’est le chaleureux single ‘California Dreamin’ ’, le riff AC/DCien de ‘The Wire’, le groove d’un ‘Tied Up’ digne des meilleurs Aerosmith, un contagieux et fédérateur ‘Gypsy’, ou la power-ballad bluesy ‘Another Last Time’ avec son intro hendrixienne. Mais chaque titre mérite toute l’attention d’auditeurs qui profiteront au passage de la qualité d’une section rythmique au sein de laquelle la batterie de Corey Coverstone fait preuve d’un dynamisme au-dessus de la moyenne. Quant aux lignes de basse proposées par Justin Smolian, elles sont d’une grande inventivité qui donne à cet instrument une place incontournable dans le quatuor.
Essai transformé donc avec cet opus qui ne paye pas de mine par ses atours extérieurs mais dont l’écoute résonne comme une gifle bénéfique. En moins de 30 minutes, Dirty Honey vient rappeler qu’il est plus intéressant de mêler ses influences pour offrir un résultat à l’identité marquée que de se transformer en copie carbone d’une formation, aussi légendaire soit-elle. "Dirty Honey" marque ainsi le territoire de ses auteurs et impose ces derniers comme les principaux espoirs du mouvement revival, tout en offrant un rafraîchissant moment d’écoute bienfaisante et exaltante.
Plus d'information sur
https://www.dirtyhoney.com/
LISTE DES PISTES:
01. California Dreamin' - 4:18 02. The Wire - 3:05 03. Tied Up - 3:33 04. Take My Hand - 3:05 05. Gypsy - 4:12 06. No Warning - 3:07 07. The Morning - 3:27 08. Another Last Time - 4:50
FORMATION:
Corey Coverstone: Batterie John Notto: Guitares Justin Smolian: Basse Marc Labelle: Chant
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