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"Theraphosa poursuit sa quête sur la nature humaine en suivant les pas de Dante et de Virgile. Si la musique du groupe semble s'être délestée de ses aspects progressifs, elle n'en devient pas moins frontale en allant à l'essentiel."
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4/5
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"Inferno", le troisième album de Theraphosa - son troisième en quatre ans - prend pour concept le premier épisode de la "Divine Comédie" du poète italien Dante Alighieri. Le trio français nous propose ainsi une visite guidée à travers les neuf cercles de l'enfer. Ce thème n'est pas une surprise, le groupe ayant toujours fait part de ses intentions d'explorer la nature humaine, écartelée entre la part divine et la part bestiale présentes en chacun de nous.
A l'écoute de cet album, il apparaît que l'aspect progressif dans la musique de Theraphosa est devenu plus discret. Finies les structures à tiroir, le groupe a décidé d'aller à l'essentiel et d'opter pour une approche plus frontale. Alors que "Transcendance" réunissait tous les ingrédients du metal progressif, le groupe a également souhaité être plus économe en growls. Si l'on peut regretter cette évolution, le groupe n'a pas renié son identité, loin de là. Comme naguère mais de manière plus frontale, les morceaux oscillent vers six pôles, chute et apothéose, divin et bête, lourdeurs et mélancolie. 'Gluttony' met en avant des choeurs angéliques et la fureur sonore des guitares. 'Greed' dont le riff pourrait évoquer le 'Flash of the Blade' d'Iron Maiden utilise ici le growl avec parcimonie pour illustrer son concept sans artifice. Le groupe témoigne toujours d'un intérêt certain pour d'autres genres et notamment le symphonique ('Heresy' avec sa guitare qui semble émerger du brouillard).
Le chant de Vincent est de plus en plus clair et nous offre une meilleure écoute en particulier pour un album dont la thématique est assez riche. Cette clarté est toutefois relative car plus nous nous enfonçons à travers les cercles de l'enfer et plus la noirceur nous submerge à l'image de la ténébreuse intro de 'Wrath'. Vincent a d'ailleurs lâché du lest en laissant son jeune frère Mathieu participer plus profondément à l'écriture des morceaux mais également en lui offrant l'interprétation d'un titre en français, le mélancolique 'Limbo'. Sa voix étrangement proche de celle de l'éternel adolescent Billy Corgan permet à l'album de prendre une trajectoire plus sereine avant d'entamer son chemin vers le Purgatoire.
Malgré quelques modifications stylistiques, Theraphosa réalise une belle performance sur les pas de Dante et de Virgile, les protagonistes de l'Enfer. Cet album pourrait s'afficher comme un album de transition entre un ancien et un nouveau Theraphosa. Si l'univers de "La Divine Comédie" ne vous est pas familier, vous pouvez vous en
passer pour entrer dans ce royaume de la Géhenne revu et corrigé pas Vincent et sa bande.
Plus d'information sur
https://www.facebook.com/theraphosamusic/
LISTE DES PISTES:
01. Vestibule [Part 1] 02. Vestibule [Part 2] 03. Limbo 04. Lust 05. Gluttony 06. Greed 07. Wrath 08. Heresy 09. Violence 10. Fraud 11. Treachery
FORMATION:
Martin.: Batterie Matthieu: Basse Vincent.: Chant / Guitares
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THERAPHOSA (31 JANVIER 2024)
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En ce début d'année 2024, nous avons de nouveau rencontré nos amis de Theraphosa qui nous ouvrent les portes des neufs cercles l'Enfer en nous présentant leur nouvel album "Inferno"
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