|
|
|
|
"Ghøstkid a progressé en 4 ans! Après des débuts hésitants, cet "Hollywood Suicide" a écarté quelques erreurs de jeunesse du premier opus pour trouver une voie royale entre fureur et illuminations."
|
4/5
|
|
|
En 2020, Sebastien Biesler (Eskimo Callboy) avait trouvé refuge dans un projet personnel au nom de Ghøstkid. Le tout premier album produit par Sky Van Hoff (Rammstein, Emigrate) mettait en place un metal indus explosif mais qui hélas ne se distinguait pas vraiment du tout venant, manquant d'originalité et parfois plombé par la voix criarde de son auteur. "Hollywood Suicide", deuxième parution du numéro Ghøstkid, débarque dans les bacs quatre ans plus tard. Après quatre ans de silence, est-ce que la rage de Sebastien Biesler et de son combo s'est assagie ?
L'enfant-fantôme n'est nullement animé d'intentions pacifiques. 'Hollywood Suicide' repart sur les mêmes bases que le précédent album et de la même manière prend un départ quelque peu... raté, trop explosif d'entrée de jeu et avec tous les défauts du premier opus (la voix criarde est de retour !). Toutefois si cette tradition de rater son entrée en jeu est respectée, la suite surprend. Sebastien Biesler a gagné quelques points en growl ('Bløød') ce qui rend sa voix plus
supportable (mais pas toujours comme sur 'Dahlia' et sur le premier
titre évoqué ci-dessus). Les enchaînements voix claire/hurlements sont
plus heureux que par le passé, Ghøstkid semble mieux maîtriser la voix claire, ce qui a une incidence sur les compositions. Cette fois-ci un seul invité est à noter, un certain Code:Pandorum (INHUMAN pour les intimes) sur 'Murder' pour un résultat aussi engageant qu'engagé dans l'horreur mais toutefois pas anthologique.
L'indus crache le feu, les guitares grillent la partition, les claviers allument un feu de Géhenne qui nous fera dresser les poils des oreilles. Ce sont ces derniers qui tirent leur épingle du jeu apocalyptique ('Heavy Rain'). 'FSU' est un modèle du genre indus, tortueux à souhait et assez inventif. Une deuxième face émerge, plus mélodique, subtile voire glamour à l'image du titre. Des titres chantés en voix claire s'orientent un peu plus vers des sonorités plus proches de la pop avec des refrains entêtants. Sur ces morceaux un peu plus calmes, les guitares ne sont pas délaissées et sur 'S3X', elles réussissent même à prendre la poudre d'escampette. L'ambiance générale de 'Valerie' nous offre quelques frissons, une voix grave et crépusculaire répond à une voix plus claire, implorante tandis que la batterie se fait métronomique et que les claviers soufflent un air glacé. La durée de l'album (moins de 37 minutes) n'est aucunement rédhibitoire et favorise les écoutes successives. Car les richesses de cet album se dévoilent après plusieurs écoutes et laissent un sentiment d'apesanteur mélancolique après une ballade lumineuse 'Helena Drive'.
Ghøstkid progresse et semble avoir trouvé la bonne direction en adoptant une approche diaphane de sa musique tout aussi portée sur le metal gothique, l'industriel ainsi qu'un zeste de charmes pop, notamment sur les refrains. Certes, il reste encore quelques scories à éliminer notamment le chant artificiel et parfois criard de Sebastien Biesler, et injecter un peu plus d'originalité, mais le groupe allemand tient le bon bout.
Plus d'information sur
https://www.facebook.com/ghostkidofficial
LISTE DES PISTES:
01. Hollywood Suicide 02. S3x 03. Fsu 04. Heavy Rain 05. Valerie 06. Black Cloud 07. Ugly 08. Bløød 09. Murder 10. Dahlia 11. Helena Drive
FORMATION:
Christian 'chris' Kisseler: Guitares Jan Marco 'jappo' Heinz: Guitares Joakim Stephan 'steve' Möller: Batterie Sebastian 'sushi' Biesler: Chant Stanislaw Czywil: Basse
|
|
|
|
(0) AVIS DES LECTEURS
|
|
|
|
|
Haut de page
|
|
|
(0) COMMENTAIRE(S)
|
|
|
|
|
|
|
LECTEURS:
-/5 (0 avis)
|
STAFF:
4/5 (2 avis)
|
|
|
|
|
|
EN RELATION AVEC GHØSTKID
|
|
|
|
|
|
|
AUTRES CHRONIQUES
|
|
|
|
ECOUTE EN STREAMING
|
|
|
|
AUTRE(S) CHRONIQUES CONCERNANT GHØSTKID
|
|