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""Under A New Sign" voit Knight Area évoluer dans un rock néo-progressif très mélodique où règne un bon équilibre entre les guitares et les claviers."
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4/5
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Il aura fallu patienter 3 ans pour que les Hollandais de Knight Area nous offre une suite à "The sun also rises" qui, pour un coup d'essai, fut un coup de maître. Premier constat avant audition, une jaquette proche de celle du premier album et surtout un line-up avec deux nouveaux guitaristes et un nouveau batteur. A croire que les Pays-Bas sont un creuset de bons musiciens.
Dès le premier titre on peut remarquer que Knight Area, malgré les changements de personnel, n'a pas changé de style et évolue toujours dans un rock néo-progressif très mélodique où règne un bon équilibre entre les guitares et les claviers. Cette maestria du dosage et cette façon de jouer en chorus avec des instruments qui se répondent sans jamais s'écraser mutuellement est bien leur marque de fabrique. Le chant de Mark Smit a gagné en finesse ce qu'il a perdu en grandiloquence et le résultat est positif.
Le nouveau batteur semble apporter une frappe plus appuyée que son prédécesseur et dans les compositions les plus musclées (le début de 'Exit LUMC', 'Mastermind', la deuxième moitié de 'Dreamweaver'), lorsque les guitares se font ronflantes, on se rapproche presque du metal progressif. Il faut attendre le cinquième titre pour souffler un peu. Ce 'Courteous Love' débute par une intro au piano que vient seconder un violoncelle pour créer une ambiance mélancolique. Sur ce fond sonore au rythme lent vient alors se poser un chant superbe avec de belles montées dans les aigus.
Le dernier titre, 'A different man part II', est une longue pièce de près de 13 minutes qui sonne comme un résumé de l'ensemble de album. On y retrouve la mélancolie, les changements de rythme, le piano, les envolées de guitares et de claviers, la douceur et la violence. En bref toute la musique de Knight Area se retrouve dans cette ultime plage. Une mélodie aussi douce qu'inspirée y naît aux environs de la neuvième minute pour laisser place à un final flamboyant. Quelle belle conclusion !
Ce deuxième album de Knight Area est un parfait exemple de ce que peut être le rock néo-progressif lorsque de belles compositions sont interprétées par des musiciens talentueux. Une réussite !
Plus d'information sur
https://www.facebook.com/knightarea/
LISTE DES PISTES:
01. A Different Man 02. Exit L. U. M. C. 03. Mastermind 04. Under A New Sign 05. Courteous Love 06. Dreamweaver 07. A Different Man - Part 2
FORMATION:
Bas Immerzeel: Guitares Gerben Klazinga: Claviers Gijs Koopman: Basse Joop Klazinga: Flute Mark Smit: Chant / Claviers Mark Vermeule: Guitares Pieter Van Hoorn: Batterie Rinie Huigen: Chant / Guitares Ruben Van Kruistum: Violoncelle
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(4) AVIS DES LECTEURS
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Deuxième opus d'un groupe hollandais qui se réclame de Génésis, Camel, Marillion, Pendragon, Arena,IQ. Force est de reconnaitre qu'avec cet ensemble on ne se pose pas la question si c'est du néo-prog, prog-métal,, techno-prog, jazz-prog et j'en passe........ C'est du PROG, comme on l'aime, mélodieux, avec des rythmiques d'enfer, des nappes d'orgues, des arpèges, des solos de synthés et de guitare à la pelle!! Le groupe est articulé autour du claviériste Gerben Glazinga (d'un niveau comparable à Nolan), Mark Smit (chant) et Joop Glazinga '(flutes, recorders). Un nouveau batteur, un nouveau bassiste et deux nouveaux guitaristes font leur apparition. Le premier opus était déja excellent malgrè les réserves que j'avais émises à l'époque, à savoir des morceaux qui avaient parfois du mal à se terminer, une fin de disque laborieuse, des rythmiques un peu faibles, une voix un peu courte surtout sur les passages hard. La progression dans ce second disque est spectaculaire, probablement parce que les nouveaux musiciens sont simplement meilleurs et c'est évident au niveau de la batterie (plus de pêche) et des guitaristes (de magnifiques soli, fin du 1er morceau et milieu du dernier, le guitariste solo n'étant pas identifié). la progression du chanteur est aussi magnifique, sa voix semble libérée, plus agressive quand il le faut il chante tout simplement bien. Ici on est pas sur la face obscur du prog (Porcupine tree, Anekdoten, Carptree, Riverside...) et les morceaux génèrent plutôt un sentiment de gaité associé a une pêche d'enfer, qui n'est pas sans me reppeler Kansas. Alors même si au fond ce groupe n'apporte rien de nouveau aux grands anciens auxquels il se réfère, il vaut le détour pas sa beauté intrinsèque et les 50 minutes passent très vite
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A la première écoute, on se dit “c’est bien agréable : du vrai néo pur sucre” (un mélange de Pendragon et de Mindgames).
A la seconde, on se demande si ces gros accords de mellotron plaqués, cette emphase, cette basse continue, ce n’est pas un peu too much quand même ...
Passent les écoutes ( car on y revient ! ) et on envoie ballader tous ces a priori et ces jugements à l’emporte-pièce , car c’est quand même vachement bien fichu !
Alors, vautrons-nous dans l’orchestral, faisons des orgies de mellotron, gavons-nous de soli de claviers bien synthétiques et abusons du néo-progressif que nous délivre Knight Area : ce n’est peut être pas très raisonnable ni très original, mais qu’est-ce que c’est bon !
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Là où Tonyb avait trouvé des coups de mou dans le premier album, je parlerais de coups d'accélérateur dans celui-ci, d'où le 8 au lieu du 9. C'est vrai que les guitares ronflent un peu plus, mais pour quel résultat ! Un album superbe dans la continuité du premier, il n'y a pas de rupture ou de recherche d'originalité mais bien au contraire un approfondissement parfaitement maîtrisé. cet album est une réussite totale et d'ores et déjà, avec Blackfield, un de mes albums de l'année.
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LECTEURS:
4.4/5 (8 avis)
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STAFF:
4.2/5 (4 avis)
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