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""The Judas Paradox" est un bon disque, bien que prévisible, car peu de passages font ressortir la noirceur profonde de la musique de God Dethroned."
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3/5
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Les vieux routards de God Dethroned reviennent pour répandre miasmes sonores et effusions guitaristiques sanglantes. A la barre de ce navire, les musiciens avancent contre vents et marées, avec une une constance dans la qualité de leurs effusions sonores. Le précédent opus, “Illuminati” riche, intelligent et accrocheur, semblait ouvrir la porte à de nouvelles ambitions moins prévisibles... Quatre années passées et malgré le départ chez Pestilence du batteur Michiel van der Plicht, remplacé par Frank Schilperoort, le groupe demeure aussi fort que solide. Il publient leur nouveau disque “The Judas Paradox”, orné d’une pochette sublime est attendu comme le messie... Est-ce que la formation va y proposer des éléments nouveaux afin de casser une impression de linéarité ?
Le disque semble porté par une rage constante, et cela semble être sa plus grande qualité. La violence ressort souvent même si elle semble gommée par les passages mélodiques (‘Asmodeus’). Car la mélodie s’immisce partout, dans les moindres failles, les plus petites phrases de guitare avec comme point d’orgue celle hypnotique et captivante de ‘Hailing Death’. Les lignes de guitare sont simples, accrocheuses et immédiatement assimilables alors que les interventions solitaires sont superbes et quasiment shred. Mais loin d’adoucir les riffs, elles assoient une violence explosive (‘Rat Kingdom’). Malheureusement les chansons proposent des structures prévisibles et offrent peu de détours sur un chemin balisé... Peut-être ‘Black Heart’, instrumental effrayant, tente ce pas de côté ou ‘Kashmir Princess’ lorsqu'il se pare de variations, de silences pesants ou de synthétiseurs glacés. Cette colère black semble alors rester à la porte de la maison God Dethroned et être une posture de façade, car à de rares occasions la formation renoue avec la colère primale par des blasts, des vomissures vocales (‘Hubris Anorexia’) ou une ultra-violence suffocante (‘Broken Bloodlines’).
"The Judas Paradox" est un disque prévisible dont peu de passages font ressortir la noirceur profonde. La musique est exécutée à la perfection : riffs impeccables, parties solitaires grandioses et chant impérial, mais cela ne suffit pas à faire entrer l’album au panthéon des œuvres qui comptent. Le propos calibré peine à se démarquer en prenant des risques ou en construisant des ambiances malsaines propres au black death... A trop vouloir être conforme, l’identité s’étiole.
Plus d'information sur
https://goddethroned.bandcamp.com
LISTE DES PISTES:
01. The Judas Paradox 02. Rat Kingdom 03. The Hanged Man 04. Black Heart 05. Asmodeus 06. Kashmir Princess 07. Hubris Anorexia 08. The Eye of Providence 09. Hailing Death 10. Broken Bloodlines 11. War Machine
FORMATION:
Dave Meester: Guitares Frank Schilperoort: Batterie Henri Sattler: Chant / Guitares Jeroen Pomper: Basse
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