« Call of the wild » est le premier album des danois de Decoy. Derrière ce nom se cache un homme, Torben Enevoldsen (basse, guitare) qui s’est fait connaître depuis le début des années 2000 via divers projets dont Section A ou Fatal force et des participations à des albums « hommages ». Avec Decoy, le bonhomme a semble-t-il voulu créer un groupe stable pour présenter un hard rock mélodique aux frontières du Heavy métal.
Le premier contact n’est pas des plus convaincants. Les deux titres d’entrée « Divided » et « Call of the wild » sont vite écoutés et vite oubliés.
La suite s’améliore avec deux compositions de bonne facture : tout d’abord « Brothers in arms » plus lente avec un chant de qualité puis « Heavy metal thunder » qui, sans atteindre le génie du titre du même nom de Saxon, retient bien l’attention avec un riff simple et efficace.
Malheureusement, cette embellie est de courte durée. Même si Enevoldsen se débrouille bien à la guitare, le reste des morceaux manquant singulièrement de points forts plonge l’album dans la banalité. Ajoutons que Peter Sundell (Grand Illusion) dont le timbre de voix rappelle parfois Rob Halford se montre plus à l’aise sur les titres de hard mélodique que sur les titres speed et peine parfois à atteindre certaines notes aigues.
Decoy nous propose donc 11 titres de hard rock classique assez sympathiques mais trop quelconques pour espérer se démarquer des autres groupes très nombreux évoluant dans ce genre. Il conviendra donc à cette formation de sortir des sentiers battus pour leur deuxième effort sous peine de conserver une image de groupe de seconde zone.