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"Avec "Where Mountains Hide", Sometime In February s'impose comme l'une des révélations récentes les plus convaincantes du metal progressif instrumental."
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4/5
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Dans un paysage metal progressif saturé de guitaristes virtuoses, Sometime In February débarque avec "Where Mountains Hide" et remet les pendules à l'heure. Non, faire du metal progressif instrumental ne se résume pas à enchaîner les solos à toute vitesse, encore faut-il savoir raconter une histoire. Et c'est précisément ce que fait ce trio américain avec un aplomb déconcertant pour un premier album.
Le ton est donné dès le titre d’ouverture, 'Palantir' : Tristan Auman, Scott Barber et Morgan Johnson ont un univers musical bien à eux. Leur musique mélange intelligemment djent, metal prog et jazz-rock sophistiqué, puisant allègrement dans un répertoire d'influences parfaitement digérées, qui va de Plini à Dream Theater en passant par Haken et Animals As Leaders, pour créer un univers réellement personnel.
L'album impressionne par sa capacité à naviguer entre les atmosphères sans jamais perdre son fil conducteur. Le groupe maîtrise l'art du contraste, naviguant entre fulgurances mélodiques ('Phantom Sea') et puissance brute ('Bury You') avec une fluidité désarmante, sans jamais tomber dans l’exercice de style ni la démonstration gratuite, mais en prenant grand soin d’être toujours cohérent (les duos 'What Was Heard'/'What Was Said' et 'Homeworld I' et 'II').
Techniquement, impossible de prendre le groupe en défaut. La guitare d'Auman brille autant par sa virtuosité que par son expressivité, et la section rythmique navigue dans les signatures temporelles complexes avec une aisance qui force le respect. D’ailleurs, la plus belle preuve de maturité du trio est la présence sur l’album d’invités prestigieux comme Paul Waggoner et Dan Briggs de Between The Buried and Me, Rich Castillo au saxophone (le magnifique ‘The Bad Fight’) ou encore Eric Guenther de The Contortionist.
Si certains passages souffrent parfois d'une densité d'écriture qui nuit à la lisibilité mélodique de certains titres, c'est là un défaut de jeunesse mineur qui sera bien vite corrigé à l’avenir. Car quoi qu’il en soit, Sometime In February s'impose avec "Where Mountains Hide" comme l'une des révélations récentes les plus convaincantes du metal progressif instrumental.
Plus d'information sur
https://sometimeinfebruary.bandcamp.com
LISTE DES PISTES:
01. Palantir 02. Mourning Bird 03. The Bad Fight 04. Outside in 05. What Was Heard 06. What Was Said 07. Phantom Sea 08. Bury You 09. Homeworld I: Green Mountain 10. Homeworld II: Dislodged 11. Funeral House
FORMATION:
Morgan Johnson: Basse Scott Barber: Batterie Tristan Auman: Guitares
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