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"Rob Moratti offre à ses fans un "Sovereign" empli de jolies mélodies AOR, malheureusement un brin convenues"
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2/5
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Les
inconditionnels de l’AOR ont rencontré Rob Moratti en découvrant,
au
début des années 2000, les
quatre opus de Final Frontier. Le frontman a ensuite
cesser
de produire
durant
une
demi-douzaine d’années, avant de se lancer dans une carrière solo en 2011. "Sovereign",
septième album du Canadien (compte
tenu de
son tribute à Journey),
vient assouvir les impatiences, trois ans après un "Epical" qui avait conquis ses aficionados. Ce quinquagénaire,
décrit comme humble et empathique,
qui
prêche
l’amour entre les êtres de sa voix haut
perchée
et nasillarde si caractéristique, saura-t-il
une fois de plus toucher au cœur ses fans avec
cette nouvelle production ?
Sur
cette œuvre, ses
aides de camp lui sont restés fidèles ces dernières années,
notamment Joel Hoekstra (Whitesnake), un des guitaristes du moment.
Sa
présence n’est d’ailleurs pas étrangère aux
qualités
de ce "Sovereign" qui développe pourtant un hard FM qui ne sort pas
des sentiers moult fois battus. Inutile de s’attendre à une once
de testostérone, l’intention de Moratti est
loin de tout esprit guerrier.
Tout est fréquemment
pacifié
à outrance, au
point de rencontrer une ballade dès la
troisième plage, et
elle ne restera pas solitaire. Traditionnellement apaisantes, mais toutefois portées par quelques sporadiques envolées plus rythmées,
les mélodies easy listening se succèdent les unes aux autres comme
une colonie de fourmis.
Hoekstra assure tous azimuts, mais on regrette que
sa
guitare ne
soit pas
mixée plus
en
avant car cela modère malheureusement
l’impact
de ses riffs.
A
chaque coin de piste on croise
Journey,
Shy
ou
Phenomena, ce qui donne inévitablement, vu l’aspect plutôt
schématique des compositions, une impression de déjà-entendu. Mais
les
adeptes du Canadien ne s’en soucieront
probablement
pas,
tant
tout est harmonieusement
réglé
au millimètre pour leur
offrir leur dose de
mélodies réconfortantes
estampillées
Moratti.
Les
ambiances sépia des compositions les font paraître intemporelles,
et réveillent en l’auditeur quelques pensées forcément
nostalgiques.
La
structure linéaire des titres, leur nomenclature mélodique digne
d’un leitmotiv, rendent
difficile la
mise en avant de certains
morceaux,
car
peu restent en mémoire au point de sortir du lot. 'Locked Down', 'Don’t
Give Up On Love' et 'Can’t Let You Go',
mélodiquement
plus marquantes et
pêchues que
la moyenne, peuvent néanmoins être citées
afin de satisfaire à la tradition du top trois.
Il
en est ainsi du nouvel album de Moratti, un opus réservé
à ceux qui vénèrent le hard rock qui ne brusque pas les tympans,
et qui pourrait servir de promotion du genre auprès de ceux qui n’y
voient que source de bruit. Pour peu que le style agrée,
et
que la voix décidément fort aiguë du frontman ne finisse pas
par
hérisser, ce "Sovereign" pourra
offrir
quelques
bons
moments de
plaisirs mélodiques. Ces sons bien sages
ne
viendront toutefois pas
perturber
le crépitement des bûches dans
l’âtre des
logis en cette fin d’année.
Plus d'information sur
https://www.facebook.com/rob.moratti
LISTE DES PISTES:
01. Don't Give Up On Love 02. Can't Let You Go 03. Every Word 04. Waiting 05. Locked Down 06. Two Hearts 07. In The Air Tonight 08. I'll Never Break Your Heart 09. The Calling 10. Angel 11. This Is Forever
FORMATION:
Felix Borg: Batterie Fredrik Bergh: Claviers Joel Hoekstra: Pete Alpenborg: Guitares / Claviers Rob Moratti: Chant Tony Franklin: Basse
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