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"Troisième album d'Hyperdump qui nous offre une visite personnalisée de Dumptown accompagné d'une bande-son glaçante et ténébreuse."
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4/5
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Nous nous sommes langui des ruelles inquiétantes de Dumptown. Hyperdump avait fait mouche avec "The Weak Man" et son metal méphitique pourvu d'instants de grâces épiques. Huit ans plus tard, les fans peuvent enfin profiter d'un successeur à cet album de référence, qui plaçait le curseur assez haut.
"Weird Stories From Dumptown" prend un peu plus de hauteur pour observer une ville bouillonnante de personnages extravagants qui rappelle le monde de Midian de "Cabal" de Clive Barker. Le son est toujours aussi vicié (l'introduction de cathédrale de 'Until Death'). Les guitares prennent l'apparence de couperets qui tournoient, menaçants au-dessus de nos têtes. Et lorsqu'elles obtiennent un bon de sortie, nous sommes rarement déçus ('A Betrayed Woman', 'Fuck You'). La section rythmique participe à l'érection de ce bloc sonore, notamment grâce au jeu survitaminé du batteur. Le groupe a mené une véritable recherche mélodique qui se concrétise par quelques refrains fédérateurs. 'The Fan' interprété en compagnie de David Potvin est une des
grandes réussites de l'opus avec son riff de guitare vertigineux, ses
claviers épileptiques ainsi que les interventions vocales entre fureur
growl et séduction.
Il suffit de peu pour franchir de nouvelles portes (le final proche du prog de 'The Dark Secrets', 'Pimple Junkie Boys' et ses accents indus). Ill manque toutefois un contre-pied parfait, un
morceau qui permettrait d'avaler une goulée d'air frais avant de replonger la tête sous l'eau, par exemple, un instrumental ou une valse noire. A ce titre, 'Everybody Knows' se termine un peu trop brutalement.
Hyperdump peut se targuer d'avoir en WS un vocaliste émérite. Celui qui était naguère un disciple de Mike Patton s'est désormais totalement affranchi de ces influences nasales ('Pimple Junkie Boy' en est un signe) et tend à se faire davantage confiance notamment sur les parties en chant clair ('And We All Die At The End' sur lequel Ws convie le spectre de Jaz Coleman, sur 'The Preacher', il se transforme en Jim Jones). La durée d'écoute, courte (à peine plus de 35 minutes) montre que le groupe a choisi d'aller à l'essentiel en soignant sa copie.
Comme Shaârghot dans le domaine de l'indus, Hyperdump est porté par son concept inventif et son diamant noir musical. Ce nouvel opus est plus compact que son prédécesseur et le groupe isarien a toutes les clés en main pour poursuivre son ascension. Ws, ne nous laisse pas patienter encore huit ans !
Plus d'information sur
http://www.hyperdump.net/home.html
LISTE DES PISTES:
01. Until Death 02. Your Dark Secrets 03. Pimple Junkie Boy 04. A Betrayed Woman 05. And We All Die At The End 06. The Fan 07. Fuck You 08. The Preacher 09. Everybody Knows
FORMATION:
Andrew : Claviers Fred: Guitares Gael: Batterie Holyv: Guitares Sancho: Basse Ws: Chant
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STAFF:
3.5/5 (2 avis)
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DERNIERE INTERVIEW
HYPERDUMP (16 MAI 2017)
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"The Weak Man" rompt quatre longues années de silence, Music Waves revient sur cette sortie attendue avec les membres de Hyperdump...
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