Dès ‘No Angers’, le décor est posé : une montée progressive, des textures électroniques en filigrane, une batterie sèche et une guitare nerveuse qui s’entrelacent. Le duo évite les facilités du post-rock contemplatif pour viser un rendu plus charnel, presque industriel. Sur ‘Addict’, la pulsation devient centrale, portée par un motif obsédant que la production rend presque physique. On pense à Russian Circles pour la tension, à Carpenter Brut pour la noirceur synthétique, même si Free Fall reste plus organique dans son approche.