Ceux qui ont craqué pour les derniers Kamelot (disons de « Karma » à « Black Halo ») risquent d’être moins enthousiasme à l’écoute de « Ghost Opera » car, si depuis quelques années le groupe nous avait accoutumé à un métal symphonique de haute volée avec ce nouvel album, on peut seulement dire que Kamelot vient juste de produire un album de plus.
« Ghost Opera » commence par une courte introduction symphonique dans le style habituel du groupe puis enchaîne avec « Rule the World » et déjà, on se dit qu’il y a quelque chose qui ne fonctionne pas, avant de comprendre de quoi il s’agit. Le morceau manque sensiblement de puissance et surtout d’un refrain accrocheur, bref, pas de « Forever » ou de « Center of the Universe » cette fois-ci. Il faut attendre le quatrième morceau « The Human stain » pour avoir enfin un refrain digne de ce nom et encore, il ne faut pas être trop difficile.
Le reste de l’album défile et j’avoue avoir été bien incapable de me rappeler la différence entre les morceaux lors des premières écoutes et ni le violon, ni les voix féminines n’y changeront quelque chose. L’impression que Kamelot est redevenu un groupe de seconde division est terrible.
Bien sûr, Roy Khan chante toujours divinement bien et les ambiances symphoniques caractérisant le groupe sont bien présentes, mais comme dit le proverbe « qui aime bien châtie bien ». Alors, au vu de la qualité des autres sorties « métal » du moment (Sonata Arctica, Allen/Lande…), nous considérerons le nouvel album de Kamelot comme une petite erreur de parcours et attendrons le prochain album avec impatience en espérant que l’inspiration soit au rendez-vous…