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Derrière ce nom curieux, Amaran’s Plight, se cache un side project composé de quelques grands maîtres du prog incarnés par Nick D’Virgilio (chanteur/batteur/même guitariste de Spock’s Beard) à la batterie, Gary Wehrkamp (guitariste/claviériste de Shadow Gallery) aux claviers et à la guitare, D.C. Cooper (Chanteur de Silent Force) au chant et enfin Kurt Barabas à la basse ! Les « anciens » d’Amaran’s Plight nous pondent là un premier album, « Voice In The Light », qui se veut bien entendu progressif, mais avec quelques nuances… Les compositions sont variées et plusieurs styles de musiques se côtoient, donnant ce que j’appellerais un album « progressif dans la forme » : ce ne sont pas les morceaux mais l’album lui-même qui évolue.
Chaque titre présente ainsi un intérêt particulier du fait de son originalité et surtout de l’alternance entre les différents styles musicaux. Ainsi, certains titres sonnent très métal prog, comme la courte intro instrumentale « Room 316 » avec son clavier virevoltant, ou encore « Coming Of Age » et son riff directement inspiré d’« Achilles Last Stand » de Led Zeppelin. Il y a quelques ballades rock voire même rock FM, à l’image de « I Promise You » sur laquelle une tendre voix féminine vient rejoindre D.C. Cooper dans un refrain joyeux et accrocheur. D’autres musiques sont plus axées Hard/Heavy Métal comme la surpuissante « Viper » ou l’entrainante « Turning Point ». L’album comporte aussi des titres rock prog, laissant paraître les influences « Beardienne » de D’Virgilio comme sur la majestueuse « Betrayed By Love ». Enfin, il est à noter trois grosses pièces progressives dont la durée excède les 10 minutes mêlant à la fois des envolées rock et métal prog torturées, techniques et sidérantes.
L’album, mêlant astucieusement passages instrumentaux et mélodies vocales efficaces, est également saupoudré de quelques morceaux dantesques. En effet, impossible de ne pas retenir l’envolée Floydienne d’« Incident At Halden », sur laquelle une guitare des plus planantes vient jammer sur une batterie lourde et puissante…. De même, le refrain solennel et majestueux de « Betrayed By Love », sur lequel s’enchaine un solo de guitare saturée/acoustique du plus bel effet, ne laissera personne indifférent…
L’ensemble des compositions est marqué par un savoir faire impressionnant avec des mélodies accrocheuses, des passages instrumentaux efficaces et attrayants, une production parfaitement bien léchée et des musiciens au top. Entre autre, la performance de D.C. Cooper est à saluer, le chanteur sachant parfaitement s’adapter tant au métal, avec une bonne voix rauque collant à des riffs puissants, qu’au rock, avec un ton cristallin et émotif des plus envoutants…
« Voice In The Light » s’avère donc être un album curieux, intéressant, original, varié et fortement conseillé aux amateurs de rock, métal, hard ou bien prog en général !
Plus d'information sur
http://www.amaransplight.com/
LISTE DES PISTES:
01. Room 316 02. Friends Forever 03. Coming Of Age 04. Incident At Haldeman's Lake 05. Reflections Pt. I 06. I Promise 07. Consummation Opus 08. Tragedy In Truth 09. Shattered Dreams 10. Viper 11. Betrayed By Love 12. Reflections Pt. Ii 13. Turning Point 14. Revelation
FORMATION:
D.c. Cooper: Chant Gary Wehrkamp: Guitares / Claviers Kurt Barabas: Basse Nick D'Virgilio: Batterie
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(2) AVIS DES LECTEURS
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Concept-album qui retrace la vie d'un homme de son enfance, la révélation de l'amour de sa vie, à sa mort suite à un cancer rare incurable. "Voice In The Light" d'Amaran's Plight est un album dense d'une des têtes de Shadow Gallery - j'ai nommé Gary Wehrkamp, qui nécessite un peu d'investissement. Les structures sont complexes, les morceaux à tiroir et le tout quasiment exclusivement sous un déluge de notes. Toutes bien senties certes, mais ne vous attendez pas à des refrains fréquents pour pour sortir la tête de cette océan de musique soutenue. Il y en a bien sur, mais ne sont pas légion ... Tout cela est bien fait et agréable à écouter, mais une fois terminé, il ne me reste pas grand chose en tête, si ce n'est l’évident 'I Promise You' grâce à sa structure Pop. Je retiendrai aussi le très beau "Betrayed By Love". Même si je suis ravi d'écouter cet album, je n'ai pas plus envie que ça de le faire... La faute à sa complexité ? Je ne pense pas, j'en ai maté de plus retors. Je pense simplement que cela manque d'un peu de feeling ... Considérez cet album pour ce qu'il est : Un Shadow Gallery light....
NB:Pour l'anecdote, j'ai les paroles dans le livret d'un certaine Reflections Pt. II qui brille par son absence. Il s’avérerait que qu'il s'agisse d'un titre Bonus pour l'édition Japonaise, disparu de la version définitive, laissant Reflections Pt. I à l'abandon et l'auditeur frustré d'avoir une version tronquée. Soyez juste averti...
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Attention, c'est du lourd ! Du très lourd ! Cet album est un condensé de ce qui se fait de mieux dans le monde du progressif, avec un melting pot de styles réjouissant. Allons-y pour le tour des popotes : - Room 316 attaque sur le mode métal progressif, avec un riff bien acéré. On s'attend à poursuivre sur le même tempo ... mais tout faux car : - Friends forever s'engage sur la voix de la power ballade, avec ses choeurs, son duo piano/guitare planante. Du très bon ! Mais alors, ne serait-ce pas un album AOR ... que nenni, et ... - Coming of age est là pour vous le rappeler. Une rythmique bien en place, des vocaux plus agressifs, un break queenesque (et toujours ce piano), quelques descentes de manches pour rappeler que c'est du rock quoi, et du bon, qui nous emmène tout droit vers ... - Incident at Haldemans lake, 1ère pièce progressive d'envergure. Une intro calme enchaîne sur une 1ère partie typée neo-prog (au menu, nappes de clavier et guitare acoustique), puis le tout s'emballe, nouveau break à 4'35, changement de rythme à 6'30, puis des soli de guitare tour à tour vrombissante, incisive ou planante. Very good indeed. Essoufflé ? - Reflections part I vous permettra de respirer un bon coup. Ici, c'est ambiance folk : des oiseaux qui gazouillent, une guitare nylon, des refrains chantés en coeur. - Agrémentée d'une voix féminine, I promise you vous emmène sur des rivages pop, sucrés, acidulés, très FM. - Pour sa part, Consummation opus nous délivre un instrumental bon teint, pas désagréable. - (je passe sur Thruth and Tragedy) Shattered dreams, pénultième pièce progressive, se distingue par une ligne vocale originale, une atmosphère torturée et, sur toute la 2ème partie, un jeu de guitare époustouflant, au son crunchy, qui se marie bien avec le synthè qui lui fait écho. - Viper : pour le coup, pas le temps de se reposer, on enchaîne sur un bon hard rock des familles (pas trop mon genre, mais il faut reconnaître que c'est bien exécuté, péchu en diable). - Betrayed by love est une power ballade qui se caractérise par son choeur puissant et profond (ah oui, et le retour de la guitare nylon) - Reflections part II est une variation électrique de la part I, ni plus, ni moins. - Turning point nous offre un rock bien senti, qu'on dirait tout droit sorti d'un album de Foreigner ou de Boston. - Revelation est la dernière pièce progressive, qui clôt l'album de toute beauté (toutes les recettes d'un bon morceau progressif y passent, et on se laisse de nouveau prendre au jeu). Bref en résumé : du rock, de la power ballade, du neo-prog, du rock progressif, de la pop, du folk, du métal, du hard rock (et j'en oublie). Et malgré tout, une remarquable unité de l'ensemble, une musicalité jamais démentie. Ca dégouline de talent, et c'est "highly recommended" !
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4/5 (5 avis)
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STAFF:
4.5/5 (4 avis)
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