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""Images & Words" est tout simplement la référence métal progressive du siècle dernier !"
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5/5
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Deuxième album de DT et sans doute le plus connu, « Images & Words » a tout bonnement propulsé la jeune formation sur les devant de la scène progressive. Cet opus voit l'arrivée d'un nouveau chanteur, Kevin Labrie qui a du changer de prénom - un Kevin (Moore) existant déjà dans le groupe - en James. Avec une moyenne de 7 minutes par piste dont une de 12 minutes environ, la formation s'attaque à un exercice de style risqué et la certitude de ne jamais passer à la radio.
Les fans ne s'en plaindront pas car ils auront le plaisir égoïste de connaître un des albums les plus innovateurs des années 90. Si de nos jours, nous sommes habitués à un tel déferlement de sons, de rythmes tout en conservant une puissance des riffs et une technique irréprochable, peu de formations de l'époque ciblaient ce créneau. Et même de nos jours, mis à part la production un peu vieillotte et sourde, « Images & Words » garde toute sa saveur et sa grandeur.
Difficile de décrire une musique métal aussi riche. Mis à part les deux ballades situées en début et fin d'album, il n'y a pas une seconde de relâchement, pas une minute pour souffler. Aux exceptionnelles percussions fortement mises en avant, s'allient une guitare aux solos mélangeant technique et mélodie, un clavier aux sonorités multiples et une basse très présente. N'oublions pas le chant qui monte dans les aiguës sans aucune difficulté (ce qui n'est pas toujours le cas de nos jours) et quelques ajouts d'instrument moins commun comme le saxophone apportant sa dose de satisfaction.
Niveau composition, le néophyte devra s'attendre à un album alliant à la fois complexité et harmonies, des changements de rythme, de tempo ou de phrasés se succédant avec la rigueur d'un chronomètre, un son très ample regroupant généralement tous les instruments, des accalmies, des montées en puissance, des breaks, des introductions originales et surprenantes et tellement d'autres choses que les énumérer prendrait plus d'une page.
Encensé par toutes les critiques, « Images & Words » est bien l'album exceptionnel auquel on s'attend. Le seul défaut que l'on pourrait lui reprochant vient de sa date de parution et donc de la production caractéristique de ces années. A la question posée par le groupe, « souhaitez vous que l'on ressorte cet album remasterisé » les fans ont répondu « non ». Sans doute perdrait-il son cachet, la magie qui fait de lui, la référence métal progressive du siècle dernier.
Plus d'information sur
http://www.dreamtheater.net
LISTE DES PISTES:
01. Pull Me Under - 8:14 02. Another Day - 4:23 03. Take The Time - 8:20 04. Surrounded - 5:30 05. Metropolis - Part I - 9:32 06. Under A Glass Moon - 7:32 07. Wait For Sleep - 2:32 08. Learning To Live - 11:30
FORMATION:
James Labrie: Chant John Myung: Basse John Petrucci: Guitares Kevin Moore: Claviers Mike Portnoy: Batterie
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(4) AVIS DES LECTEURS
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Images & Words, généralement lorsqu'il s'agit de musique on préfèrera les termes Music & Lyrics, mais ils ne sont peut-être pas si éloignés les uns des autres...
Pour Lyrics et Words, en effet difficile d'écrire des paroles sans utiliser les mots ! Faut-il encore parvenir à faire des mots choisis des paroles ayant un minimum de fond ! Or comment résister à Learning to Live, comment résister à l'un des trop rares textes pour lesquels Myung aura trempé sa plume ? Et lorsque le sens est quelque peu délaissé l'intensité est préservé, car chaque ligne de chant, chaque refrain est imparable, calibré à la perfection.
Mais pour la musique, pour les Images alors ? Après tout Dream Theater est un groupe de musicien avant tout, de redoutables techniciens dont les influences sont à mi-chemin entre une passion pour le métal et une éducation inachevée à la Berkley. Que pouvait-on attendre de ce mélange ? Beaucoup, nous étions en droit d'attendre beaucoup, surtout à la suite du premier effort déjà redoutable malgré une production perfectible. Ici le son est parfaitement équilibré, fini les reverbs, les échos, les sur ou sous-mixage. Grâce à cette production (un peu) et à leur inspiration (beaucoup), les New-Yorkais vont dépasser toutes nos attentes. Rythmiques saccadées, breaks à tous les étages, contre-temps, envolées, séquences épurées, tout y passe ! Un festival qui nous propulse dans toutes les directions et qui pourtant fait montre d'une cohérence parfaite.
Pull me Under marchera mieux qu'Another Day en single, pourtant calibré pour ce rôle alors, preuve que lorsqu'on fait bien peu importe ce qu'on fait prog ou pop ! Take the Time se positionnera en hymne live imparable, Surrounded résonne encore dans la tête des fans avec son crescendo splendide, Metropolis Part. 1 deviendra une référence absolue, allant jusqu'à enfanter un album à elle seule, Under a glass moon fera entrer Petrucci au Panthéon des guitaristes, et Learning to Live sera le premier véritable exemple des épiques Made in DT, en abordant un sujet aussi difficile que le Sida pour l'époque.
La marque des grands ? C'est de parvenir à faire ressortir au milieu de cette débauche de structures alambiquées une parenthèse comme Wait for sleep, dénuée de toutes fioritures et particulièrement touchante car agissant comme une bouffée d'air frais dans cet ensemble.
Pour certains Dream Theater venait de poser les bases d'un style qu'il continuera à faire évoluer au fil des albums suivants, et je ne parle pas ici du métal progressif, mais bien de la patte DT. Pour d'autres il aura atteint trop tôt un sommet qui ne saura jamais retrouver. Tant pis pour eux, tant mieux pour moi... la suite s'il vous plait !
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Il y a des albums pour lesquels aucune critique n'est nécessaire... Pourtant c'est un des albums sur lequel j'ai le plus débattu avec d'autre fans (notamment l'éternel débat "Images & Words Vs Scenes from a Memory" )...Quoi qu'on en dise...oui certes la batterie pourrait être mieux enregistrée, certes Jordan Rudess n'avait pas encore rejoint le groupe pour créer la Dream Team de métal prog' que l'on connait...certes la maturité et la profondeur seront atteintes plus tard...certes... Pourtant, dès que le CD rentre dans ma chaine Hifi, le constat s'impose comme une évidence. Cet album est l'une des plus grande chose qu'il m'ait été donnée d'écouter. Il a la force de l'authenticité qui faisait déjà d'albums comme "In the Court of the Crimson King" des œuvres incontestables, véritables pierres d'angles non plus du rock mais tout simplement de la musique. Images & Words est de ceux là.
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Ce Images And Words est, à ne pas en douter, un grand album. Des compositions lumineuses et techniques, un sens de la mélodie pas oublié et une réalisation sans aucune faille. Bref que du bon ! En revanche, il ne constitue pas mon album préféré de Dream Theater, et ce malgré les quelques grands moments disséminés sur ce disque. La raison, un aspect émotionnel beaucoup moins poussé que sur Scenes From A Memory. Donc, du coup celui-ci marque plus les esprits... Toujours est il que Images And Words reste un des sommets de Dream Theater et du métal progressif tout court.
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Voir les 4 avis des lecteurs
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(0) COMMENTAIRE(S)
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LECTEURS:
4.7/5 (32 avis)
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STAFF:
4.6/5 (21 avis)
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