Nouvelle livraison du guitariste/chanteur américain Jack Foster toujours accompagné de Trent Gardner et Robert Berry. Cette fois, ils ont décidé de sortir un album de… Death Metal !!!
Evidemment, je plaisante et d’ailleurs, si vous connaissez les travaux du Monsieur, vous n’y avez pas cru une seconde parce que rien ne ressemble plus à un album de Jack Foster III qu’un autre album de Jack Foster III. On arrête pas une formule qui marche, en tout cas pas aux Etats-Unis, pays rois du rock F.M. où les Eagles vendent des albums par millions. Par contre, en Europe, il n’est pas sûr que cette formule fasse autant d’émules et le nouvel album, comme le précédent, risque à nouveau de se retrouver noyé dans la masse des sorties du moment.
Pourtant, à y regarder de plus près, sans avoir changé la formule d’un rock F.M. vaguement progressif mais surtout terriblement américain (le travail sur les voix, emploi de la guitare acoustique…), « Tame Until Hungry » apparaît un peu plus intéressant que son prédécesseur. Je pense notamment aux premiers morceaux qui rappellent le meilleur de Toto et de Magellan (merci Trent Gardner) mais aussi à « Inside my mind » évoquant la beauté d’un Marillion période Hogarth ou encore le dernier morceau « Everytime we say goodbye » réminiscence des ballades pop des Beach Boys.
Sans être révolutionnaire, cet album sans conséquences s’écoute facilement (de préférence sur l’autoradio d’une décapotable filant sur la route 66). Restera-t-il dans les mémoires ? Rien n’est moins sûr.