Premier album de ce nouveau groupe américain, même si le guitariste John Fontana a déjà traîné ses guêtres dans diverses formations depuis une quinzaine d’années. En tous cas, Shadow Circus a bien révisé ses classiques « progressif » (notamment Kansas et Spock’s Beard) et le petit dictionnaire du Hard rock 70’s (merci Deep Purple).
L’originalité de ce combo ? Enrober sa musique dans l’ambiance sonore d’un cirque, si bien que vous avez pratiquement l’impression d’assister en permanence à un spectacle avec des clowns et autres funambules quand vous écoutez l’album. Pour le reste, il faut bien avouer que les compositions de Shadow Circus ne m’ont pas emballé plus que ça. Le chanteur est parfois à la limite de la justesse et les refrains sont généralement loin d’être mémorables malgré des écoutes répétées.
Malgré tout, les amateurs de progressif américain et d’AOR devraient pouvoir y trouver leur compte ; « Radio People » avec son rythme « catchy » a tout pour faire un bon single et « Journey of Everyman », construit en 3 parties (avec une belle intro instrumentale), peut également séduire le fan de Kansas.
Pour ma part, il s’agit d’un essai qui demande encore à être transformé.