Seulement quelques mois après avoir « hurlés » sur deux titres du dernier Threshold qui s’en est trouvé fort ragaillardi, Dan Swäno nous revient enfin avec son projet rock prog Nightingale. Enfin, car si on fait abstraction du seul album sorti sous le nom de Dan Swäno himself (« Moontower ») et depuis l’annonce de la fin de son groupe death progressive Edge of Sanity, Nighingale reste le seul réel groupe dans lequel officie désormais Dan Swäno !
« White Darkness » est le 6e opus de Nightingale qui ne dépareille en rien de la ligne de conduite entamée depuis « The Breathing Shadow» ; à savoir un album composé de 10 morceaux indéniablement rock prog n’excédant jamais 5 minutes !
Des titres accrocheurs aux mélodies imparables indéniablement taillés pour le format Fm qui pourraient avoir le succès qu'ils méritent si seulement nos ondes daignaient sortir des sentiers battus imposés par le business musical en général et les majors en particulier focalisés sur l’aspect financier au détriment de l’artistique !
Des titres sur lequel le timbre chaud de Dan Swäno nous ensorcelle dans un registre toujours rock, soit acoustique comme sur le magnifique titre éponyme, soit avec des claviers très aériens à la manière d’un Arjen Lucassen dans son projet Ayreon. On citera, à cet égard, les « incontournables » « Belief », « Trust », « Reasons » ou encore « Hideways »… Une telle évocation répond à l’exercice de style imposé consistant à faire ressortir les morceaux phares mais cet exercice ne s’avère pas vital dans ce cas précis… En effet, « White Darkness » est un opus composé de 10 titres très homogènes d’une qualité bien au-dessus de la moyenne !
Au final, Dan Swäno continue son petit bonhomme de chemin avec Nightingale sans aucune faute note en nous livrant un nouvel opus de tout premier ordre à savourer d’urgence ! On ne regrettera finalement que la relative concision (47 minutes) tant l’ensemble est hautement enthousiasmant !