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""Seventh Son Of A Seventh Son" est l’album de la consécration pour Iron Maiden et reste à ce jour un classique du Heavy Metal 80's."
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5/5
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Deux ans après "Somewhere In Time", Iron Maiden sort un nouvel opus, "Seventh Son Of A Seventh Son". Pour ce disque, le line-up reste inchangé autour de son charismatique leader, Steve Harris. Ce sera le dernier album de l’âge d’or de Maiden avec Dickinson-Harris-Murray-Smith-Mc Brain, Smith quittant le groupe en 89 pour 10 ans. De plus pour la première fois de son histoire, Iron Maiden sort un concept album, inspiré d’un livre, « le septième fils » de Orson Scott Card, où il est question d’un enfant aux pouvoirs surnaturels.
Faisant fi des critiques, le groupe continue sur sa lancée dans la voie tracée avec "Somewhere". Les synthés arrivent dès le premier titre "Moonchild" - ce qui a surpris les fans de l’époque - qui ouvre les débats de manière très percutante ; co-écrit par Smith et Dickinson, ce titre est assez symbolique de l’ouverture du groupe par son côté grandiloquent. "Infinite Dreams" est un morceau typique de Steve Harris, très épique, assez progressif et très accrocheur grâce au talent d’un Dickinson en état de grâce.
"Can I Play With Madness" est le 1er single et il est clair qu’il a été composé en ce sens. C’est une chanson courte, simple avec refrain accrocheur. "The Evil That Men Do", le deuxième single, permet encore à Bruce de montrer sa puissance vocale avec des parties montant très haut dans les aigus. Il s'agit encore d'un titre d’une rare efficacité porté lui aussi par un refrain en béton. Le morceau éponyme, "Seventh Son Of A Seventh Son", est la pièce progressive de l’album de par sa durée (presque 10 minutes au compteur) et sa construction musicale assez complexe; Steve Harris signe encore une fois un réel morceau de bravoure.
"The Prophecy" est de prime abord plus anecdotique après un tel enchaînement mais se révèle après plusieurs écoutes notamment grâce à une partie acoustique finale de toute beauté. "The clairvoyant", troisième single, est encore un hit absolu, célèbre pour son intro de basse très inspirée, et son côté mélodique accrocheur. "Only The Good Die Young" clôt l’album en beauté avant un retour à l’intro initiale. Les musiciens sont à leur top, Smith et Murray faisant preuve d’un touché inégalé, Harris étant comme toujours impérial et Nicko s'affirmant comme un batteur de grande classe.
Iron Maiden offre ici un disque sans aucun temps mort ne comprenant que de grandes chansons. Le tout est rehaussé par la production du fidèle Matin Birch qui assure un son très clair et puissant, donnant encore plus de force à l'opus. "Seventh Son Of A Seventh Son" est l’album de la consécration, le disque est numéro 1 des ventes et une tournée somptueuse s'ensuivra (près de 100 000 personnes à Donnigton). "Seventh Son Of A Seventh Son" c'est tout simplement un classique du Métal des années 80.
Plus d'information sur
http://www.ironmaiden.com/
LISTE DES PISTES:
01. Moonchild - 5:39 02. Infinite Dreams - 6:11 03. Can I Play With Madness? - 3:31 04. The Evil That Men Do - 4:35 05. Seventh Son Of A Seventh Son - 9:53 06. The Prophecy - 5:06 07. The Clairvoyant - 4:28 08. Only The Good Die Young - 4:42
FORMATION:
Adrian Smith: Guitares Bruce Dickinson: Chant Dave Murray: Guitares Nicko McBrain: Batterie Steve Harris: Basse
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(4) AVIS DES LECTEURS
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« Powerslave » et « Somewhere In Time » nous avait déjà montré un Iron Maiden s’affranchissant progressivement d’une NWOBHM « basique » pour aborder des styles plus complexes et plus grand public. Ce « Seven Son Of A Seven Son » voit le groupe accélérer considérablement son évolution pour prendre un virage quasi Progressif.
Cela se manifeste notamment par un usage assez général de claviers, chose à laquelle le groupe ne nous avait pas préparé (et ce même si des guitares synthétiseurs étaient déjà utilisées sur leur précédant album).
Mais surtout, par la très large place laissée aux ambiances empreintes de lyrisme et aux arrangements encore plus soignés que d’habitude. Rétrospectivement, sur ces derniers points, « Powerslave » et « Somewhere In Time » avaient déjà entrouvert la porte, et la surprise aurait dû être moindre que ce qu’elle a été à l’écoute de cet album.
Pourtant, même si cette évolution s’inscrivait dans un mouvement plus large, ce disque conserve un statut un peu à part dans la discographie du groupe.
Non pas que la qualité ne soit pas au rendez-vous : que ce soient les entrainants ‘Can I Play With Madness’ (et son break instrumental), ou ‘Only The Good Die Young’, on bien des compositions aux ambiances et rythmes plus variés, à l’image de Seven Son Of A Seven Son, Iron Maiden nous a pondu là une nouvelle flopée de classiques, bougrement efficaces. Mais Ce « Seven Son Of A Seven » Son nous dévoile surtout un groupe capable de s’affranchir de son style originel et des modes alors en vogue.
En effet, si « Somewhere In Time » peut être considéré comme une volonté d’américaniser sa musique en la rendant plus commercial (à l’image du « Turbo » de Judas Priest) pour affermir son succès aux USA, on ne peut pas en dire autant de ce 7ème disque.
Tout au plus pourrait on imaginer que cette direction artistique soit inspirée du « Rage For Order » de Queensryche, qui accouchera la même année d’un « Operation Mindcrime » encore plus travaillé. Mais rien n’est moins certain. Et il faut plus certainement y voir la volonté d’émancipation de Steve Harris, son leader, toujours à la recherche de nouveau horizons à explorer. Et ce sera probablement la dernière fois que ce dernier sera à même d’influer sur l’orientation artistique du groupe de manière aussi indépendante. En effet, ce disque déroutant marque la fin d’une époque pour le groupe (et pas uniquement parce qu’Adrian Smith quittera le navire peu de temps après), en ce sens que par la suite le groupe semblera toujours chercher sa voie et ne faire que réagir à son environnement (changements de salariés, modes, fluctuation de sa notoriété…). En ce sens il demeure à mon sens la dernière expression libre du groupe.
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Une fois de plus, comme souvent avec Maiden, je serai totalement subjectif. Cet album est le premier CD que j'ai acheté moi même, et a ainsi jouit d'un total monopole sur mes premières écoutes puisque je n'avais que lui. De nombreuses années après le plaisir est intact (je l'ai encore écouté hier). Maiden a réussi à créer une atmosphère particulière, grandiose, mystique, grâce à des compositions subtilement grandiloquentes tout en étant également incroyablement directes.
Aucune seconde n'est à jeter, l'age d'or de Maiden est atteint, chaque instrumentiste est à son plus haut niveau (écoutez donc Mc Brain sur le morceau éponyme: énorme), Dickinson adapte sa voix et montre une nuance et une puissance jamais atteinte. S'il fallait une autre preuve de son incroyable richesse, j'ajouterais qu'il s'agit de l'album de Metal qui attire le plus d'auditeurs habitués à d'autres styles.
Cet album m'a non seulement fait découvrir Maiden, mais m'a en plus montré qu'on peut être complètement addict' à une musique. À tel point qu'après toutes ces années, aucun album de Metal ne le surpasse pour moi.
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L'un des meilleurs Maiden, si ce n'est le meilleur. Toutes les compositions sont excellentes, le single "Can I play with madness" est imparable et la pochette est magnifique (si, si, je vous assure). L'âge d'or d'Iron Maiden prend fin avec cet album. Un classique du heavy métal progressif avec "Operation Mindcrime" de Queensrÿche paru la même année.
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Voir les 4 avis des lecteurs
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(0) COMMENTAIRE(S)
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LECTEURS:
4.7/5 (20 avis)
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STAFF:
4.7/5 (16 avis)
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