« Rise of the Tyrant » est le septième très attendu album d’un des ténors de la scène death mélodique : Arch Enemy ! Les suédois nous servent un album sur fond de nazisme, thème qui associé à certaines atmosphères peut rappeler de loin « Operation Mindcrime ». De loin car contrairement à Queenscryche, Arch Enemy –comme pour rappeler leur statut de leader du genre- débute les hostilités par l’ultra dynamique « Blood On Your Hands », véritable orage de riffs foudroyants qui ne s’arrêtent que pour laisser place à des soli tout aussi étourdissants.
Si le tempo sera nettement moins affolant par la suite, « The Last Enemy » reste malgré tout sur un rythme effréné bien au-dessus de la moyenne. Tant et si bien qu’aucun titre ne ressort au milieu ce déluge de notes si ce n’est « Intermezzo Liberté » instrumental bateau disponible dans tous les bons albums de guitar-hero et « The Great Darkness » avec ses chœurs symphoniques.
Avec ce septième effort, Arch Enemy nous propose un album death d’une efficacité redoutable et redouté que personne ne contestera. Vous trouverez ainsi 11 titres ultra rythmés survitaminés sans réelle surprise construits sur le même schéma basique avec son (ses) obligatoire(s) solo(i) hyper démonstratif(s).
Démonstratif, c’est définitivement la sensation principale qui ressort de l’écoute de « Rise of the Tyrant », les frères Amott donnant l’impression de vouloir en mettre plein les oreilles à leurs fans histoire de leur prouver qu’Arch Enemy est bien un des leaders de la scène death métal ! Ce choix était-il judicieux ?