ARTISTE:

VAN DER GRAAF GENERATOR

(ROYAUME UNI)
TITRE:

TRISECTOR

(2008)
LABEL:

VIRGIN

GENRE:

ROCK PROGRESSIF

TAGS:
Chant grave, Old School, Théatral
""Trisector" s’avère être un disque sombre, exigent et qui nécessite de nombreuses écoutes pour être apprivoisé."
ALADDIN_SANE (21.04.2008)  
3/5
(3) Avis des lecteurs (1) commentaire(s)

Van Der Graaf Generator est de retour ! La reformation de ce groupe mythique des 70’s en 2005 (avec l’album « Present ») n’était donc pas un évènement isolé, ça c’est la bonne nouvelle. La mauvaise, c’est que David Jackson (Le saxophoniste/flûtiste du groupe avec un grand « L » s’il vous plait) n’est plus de la partie. Cette absence ne va t-elle pas dénaturer le son si caractéristique de la formation anglaise ? C’est ce que nous allons voir…

L’album commence bien avec un morceau instrumental sec et nerveux soutenu par le clavier de Hugh Banton. C’est le genre de morceau typique qui vaut généralement à VDGG une reconnaissance de la part de critiques et d’un public ayant peu ou pas de relations avec le monde du progressif. « Interference Patterns » poursuit dans une veine sombre et urgente chère aux travaux solo de Peter Hammill. La voix du chanteur, toujours grave et désenchantée, fait encore son effet pour qui adhère aux climats les plus sombres du rock. Avec les 2 morceaux suivants, on nage toujours en eaux troubles mais la mer s’est apaisée.

En l’absence de Jackson, l’orgue de Banton doit remplir suffisamment l’espace sonore pour faire oublier le jeu particulier du saxophoniste, et la plupart du temps, c'est réussi. Cependant, au fur et à mesure que l’album passe, nous avons la sensation d’avoir plus affaire à un album solo de Peter Hammill qu’à une véritable œuvre de groupe, ce qui n’est pas forcément une mauvaise chose pour tout le monde.

Il y a bien un long morceau de plus de 10 minutes, réminiscence d’un passé progressif, mais globalement, VDGG joue encore au vilain petit canard tellement sa musique refuse le beau et la facilité et surtout les étiquettes que l’on tente vainement de lui coller depuis des années.

Au final, « Trisector » s’avère être un disque sombre, exigent et qui nécessite de nombreuses écoutes pour être apprivoisé... Mais n’est-ce pas le cas de tous les albums de VDGG ? Si certains regretteront l’absence de David Jackson, les amateurs de Peter Hammill devraient y trouver leur compte.


Plus d'information sur http://www.gaudela.net/vdgg/frames.html





LISTE DES PISTES:
01. The Hurlyburly (4:34)
02. Interference Patterns (3:49)
03. The Final Reel (5:47)
04. Lifetime (4:43)
05. Drop Dead (4:44)
06. Only in a Whisper (6:43)
07. All That Before (6:26)
08. Over the Hill (12:26)
09. (We Are) Not Here (4:04)

FORMATION:
Guy Evans: Batterie
Hugh Banton: Basse / Claviers
Peter Hammill: Chant / Guitares
   
(3) AVIS DES LECTEURS    
THIERRY MARIE
23/11/2011
115
  0 0  
2/5
J'aime Peter Hammill et son Van der Graaf. Mais celui-ci n'est pas des plus convaincant. En revanche, le "Live At Paradiso" enregistré en trio peu avant revisite Van der Graaf et le porte vraiment dans le "Present".
CORTO1809
01/11/2008
  0 0  
4/5
Un grand VDGG qui soutient presque la comparaison avec la trilogie fantastique (Still Life, Godbluff et World Record). Deux petits regrets : l’absence du saxophone de David Jackson et l’impression que certains morceaux se terminent prématurément. Un album hors norme dans la production contemporaine.

The hurlyburly - Un instrumental pour commencer un CD de VDGG : quelle drôle d’idée, quand on dispose d’un chanteur tel que Peter Hammill. D’autant plus quand la musique est insignifiante et que la guitare nous renvoie aux Shadows jouant Apache. Heureusement, le reste de l’album est d’un tout autre niveau.
Interference patterns - L’album commence avec ce morceau. L’orgue de Banton démarre sur un rythme entêtant, bientôt rejoint par un Peter Hammill en grande forme. La musique est entraînante, on retrouve les structures musicales chères à VDGG. Le morceau, assez court, se termine en queue de poisson quand on se pensait parti pour encore de longues minutes de plaisir. Mais c’est ça aussi, VDGG : des changements déroutants quand on si attend le moins.
The final reel - Changement d’ambiance : retour à la douceur avec ce superbe morceau qui n’a rien à envier à ceux de la grande époque de VDGG : l’orgue lancinant est omniprésent, basse, piano et batterie assure une délicate rythmique et PH chante superbement à mi-voix. On se prend à regretter un instant que le saxo déchirant de David Jackson ne vienne pas transformer cette réussite en chef d’oeuvre.
Lifetime - Encore un très beau morceau, tout en délicatesse. Là aussi, on se prend à regretter l’absence de saxes et la brièveté du morceau. La fin pourrait presque laisser penser à une erreur de mixage. Néanmoins, un des meilleurs morceau de l’album.
Drop dead - Morceau faussement énergique sans grand intérêt. Renvoie à certaines expériences similaires dans certains disques de PH (The Noise, In A Foreign Town)
Only in a whisper - Retour à du très bon. Une mélodie tout en finesse, la voix de PH qui monte dans les aigus au fur et à mesure du morceau, un orgue discret, une basse bien présente, une batterie qui s’amuse. Un régal.
All that before - Une entrée en fanfare avec l’orgue vitaminé d’Hugh Banton. Tout le morceau est très énergique, se réservant quelques breaks pour repartir avec plus de vigueur. Les montées répétitives de l’orgue, loin de lasser, sont un fil rouge entêtant et jouissif. Encore une fois, j’aurais aimé que le morceau dure plus longtemps.
Over the hill - Que dire de ce titre de plus de 10 minutes ? Qu’il a des faux airs de Pawn Hearts. Que, s’il n’est pas un chef d’œuvre du progressif, il n’en reste pas moins un très beau titre. Que les thèmes musicaux récurrents sont mélodieux à souhait. Et qu’il ne dépare pas la collection de réussites de VDGG.
(We are) not here - Comme pour Interference Patterns et All That Before, l’orgue d’Hugh Banton est à la fête. Le chant de PH se rapproche plus de ce qu’on rencontre habituellement dans ses albums que dans des albums de VDGG. Encore une fois, le morceau se termine trop vite, il aurait facilement être deux fois plus long sans lasser.

TOPPROG
10/05/2008
360
  0 0  
5/5
Et ainsi ils furent trois....une nouvelle fois! Comme il est évidemment impensable de trouver un saxo de l'envergure de David Jackson les 3 amis n'ont pas non plus fait appel à un violon comme jadis et ont choisi le chemin le plus périlleux de faire du Van Der Graaf Generator à trois. Et la réussite va au-delà de ce que l'on pouvait espérer! Certes, l'aficionado moyen que je suis peut sans mal imaginer les passages où Mr Jackson aurait pu placer sa flûte aérienne ou un de ses riff délirant de saxo.... Mais cependant on ne ressent à aucun moment l'absence de cet instrument tant la guitare de Peter Hamill ou l'orgue de Hugh Banton pallient par leur densité à cette absence. Le disque est servi par une prise de son fabuleuse qui laisse entendre la moindre intention de chacun des trois compères, et je choisis ce mot car on sent tellement de cohérence à l'écoute de ces oeuvres qu'on peut facilement imaginer la complicité qui les lie. Chaque morceau est un joyau, un moment unique de plaisir musical qui se laisse boire jusqu'à plus soif. Même s'ils se terminent tous de façon abrupte à aucun moment on ne ressent de la frustation, car tout a été dit, simplement. Le sommet du disque est probablement le sublime "Over the hill" qui s'épanouit lentement jusqu'à l'explosion, digne de morceaux comme "Pilgrims" ou "Sleepwalkers", même si la tonalité de l'ensemble me parait plus proche de l'époque "H to He"/"Pawn Hearts" que "Godbluff"/"Still life". Mystère, violence à peine contenue, tout ce qui fait la force de cet immense groupe de prog nous est offert sans retenue. Et que dire de la virtuosité de chacun.. Banton, impérial à l'orgue qui, magnifiquement servi par l'enregistement, surprend toujours par ses sonorités uniques et la pulsation qu'il impose à la musique. Guy Evans n'est rien de moins qu'un batteur prodigieux de précision, de sobriété, d'efficacité, de force et de subtilité, et à mon avis il n'a jamais mieux joué que sur ce disque. Et Peter Hammill..... Sa magnifique voix,au timbre unique, inaltérable depuis 40 ans (je viens d'écouter "The aerosol grey machine": c'est la même voix!) ,sa délicatesse au piano, mais aussi sa subtilité de guitariste,la guitare ici effectivement très présente, avec des sonorités nouvelles, jamais lourde ni agressive.
Une nouvelle offrande grandiose d'un groupe de prog majeur.


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(1) COMMENTAIRE(S)    
 
 
ADRIANSTORK
16/09/2021
  0
Corto, que voulait dire Antoine avec un groupe avec un grand L?
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LECTEURS:
3.6/5 (5 avis)
STAFF:
3.5/5 (4 avis)
MA NOTE :
 
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