ARTISTE:

TIME HAS COME

(ALLEMAGNE)
TITRE:

WHITE FUZZ

(2008)
LABEL:

REGAIN

GENRE:

HARDCORE

TAGS:
""
HAXAN (11.06.2008)  
2/5
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Après un premier EP sorti il y a quelques mois chez Yehonala Records, Time Has Come, groupe originaire de Hambourg, nous livre son premier album avec le soutien du label Regain. Devant une pochette plutôt réussie mais pour le moins énigmatique ne laissant pas deviner ce qu’elle cache et étant - je l’avoue humblement - débutant en Time Has Come, c’est avec une certaine curiosité que je me suis lancé dans l’écoute attentive de cette galette.

Curiosité satisfaite et oreilles de chroniqueur fatiguées avec un groupe qui enchaîne un maximum de plans, les agence dans tous les sens en espérant devenir la nouvelle sensation grind/technical/death/core/machin/truc/...

Time Has Come et son chanteur cochonou qui « gruik-gruik » sans relâche proposent une musique intense, composent des morceaux épileptiques cassés en multitudes de breaks eux même breakés, hachés en quelques mesures lentes puis rapides, puis très rapides puis très lentes puis gruik-gruik, puis un solo hyper sonique avant un plan émo introduisant 4 secondes purement grind core ! Tous les délires (clichés ?) de composition liés à ce « style musical » sont représentés, le riff lourd soutenu par un blast furieux, les expérimentations nintendo des guitaristes, les tentatives jazzy, l’arpège planant, etc...

L’auditeur, pourtant sympathique, qui n’en demandait pas tant en prend plein la tête, tente de s’accrocher à quelques mesures plus accueillantes et se noie épuisé dans ce torrent de cassures ininterrompu. Les tentatives plus posées évoquant Neurosis & co sont assez convaincantes mais trop rapidement et brutalement dévorées par les accélérations foudroyantes que le groupe devrait apprendre à introduire avec plus de précautions pour ne pas gâcher tous ses effets.

« White Fuzz » est un album performance qui peut impressionner (un peu) lors d’une première écoute avant de devenir rapidement lassant. Aucune ambiance ne se dégage de l’ensemble et le son fini par devenir un bruit de fond que l’on se contente d’entendre en se disant «ce chanteur est vraiment pénible». Un coup d’essai qui laisse une impression pour le moins mitigée de la part d’un groupe techniquement très au point mais qui gagnerait à moins aimer le montrer.


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GROUPES PROCHES:
-


LISTE DES PISTES:
01. Keep Your Tongue From Evil - 6:29
02. A Clown Can Get Away With Murder - 4:28
03. When The Promise Of Forever Becomes A Farewell On Lease - 3:36
04. Something Draws Near From Nothing - 3:42
05. Elevator To Prypiat - 1:33
06. The Abandoned City (part I) - 3:18
07. ...and No Matter How Fast You Try To Run You Are Always Moving In Slow Motion - 5:28
08. The Abandoned City (part 2) - 3:35
09. Ignorance Is Bliss - 2:53
10. The White Fuzz - 4:53

FORMATION:
-
   
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