ARTISTE:

KAYANIS

(POLOGNE)
TITRE:

WHERE ABANDONED PELICANS DIE

(2008)
LABEL:

MUSEA

GENRE:

ROCK PROGRESSIF

TAGS:
Chant féminin, Epique, Instrumental, Mélancolique, Symphonique
""
MARC M (26.06.2008)  
4/5
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Musicien polonais, à la fois claviériste et bassiste, Kayanis n'est pas un débutant puisque "Where pelicans die" est son quatrième album. Les sorties sont assez espacées il est vrai puisque ses premiers enregistrements datent de 1994. Son dernier album "Synesthesis" remonte quand même à 2001. Ce Polonais est un adepte des belles productions de spectacles musicaux, avec projections, ballets, etc. Bref, des projets d'envergure. D'ailleurs, la liste des musiciens l'accompagnant sur ce disque est assez longue. Notre homme a semble-t-il des contacts avec la télévision puisqu'il a composé cinq musiques de documentaires pour la filiale polonaise de Discovery Channel.

"Where abandoned pelicans die" n'est pas évident à classer. Progressif oui, on peut le dire, mais on hésite ici entre plusieurs styles : musique classique ou musique de film symphonique, musique électronique, progressif, pop… Pour les connaisseurs de rock progressif issu des pays de l'est, l'album peut vaguement rappeler - peut-être à cause de ses sonorités de synthés à la fois orchestrales et un peu froides - Laren D'Or, un musicien hongrois. A ceci près qu'il y a ici de nombreux musiciens pour accompagner Kayanis. Pas moins de trois guitaristes, un violoniste et une véritable section rythmique, des chœurs, des percussions orchestrales assez fréquentes, trois chanteurs dont une soprano lyrique interviennent dans cette oeuvre. Par contre, point de véritable orchestre mais, un peu à la façon de Robert John Godfrey dans The Enid, Kayanis fait de son mieux pour en reproduire les sonorités avec les synthés et aujourd'hui, avec la qualité des échantillons, on arrive à des résultats assez convaincants. Même si la musique est souvent un peu plus sombre, certains penseront peut-être au multi-instrumentiste autrichien Gandalf vers le début des années 90 et sa période "Symphonic landscapes"

Ces 14 pièces enchaînées de 1 à 9 minutes, avec une majorité de morceaux plutôt longs, sont essentiellement instrumentales, avec une tendance franchement symphonique. Les textures orchestrales de claviers, les autres timbres plus artificiels, le piano et le chœur prédominent mais il y a quand même ces guitares électriques et acoustiques parfois bien présentes (on remarque des parties solistes magnifiques à plusieurs reprises !). La section rythmique n'intervient qu'occasionnellement, les percussions orchestrales sont plus fréquentes. Par ailleurs, on compte deux chansons assez simples dans un genre pop orchestrale.

Sur d'autres pièces figure une chanteuse d'opéra, comme "The truth of violet", très symphonique et lyrique, assez solennel. D'ailleurs, la nuance générale est plutôt grandiose et épique. On se rapproche plus ou moins de l'esprit des partitions accompagnant certaines grandes fresques cinématographiques dramatiques. C'est particulièrement le cas pour les trois premiers titres. Le morceau titre, en quatrième position, tranche avec son style pop intimiste et quelque peu synthétique, musique sur laquelle la voix medium et suave du chanteur manque un peu de relief. Si la teinte orchestrale et épique revient dès le morceau suivant pour ne plus changer, citons tout de même "Lightsleeper", autre ballade pop symphonique avec une chanteuse à la voix caressante.

Même si Kayanis s'est auparavant illustré dans les musiques dites "électroniques", "Where abandoned pelicans die" ne ressemble pas trop aux albums du genre, mais plutôt, comme on l'a dit, à de la musique symphonique à thème. Nul doute qu'il s'agit d'un album magnifique et particulièrement bien enregistré, qu'on imagine sans peine interprété avec le concours d'une véritable orchestre classique. Une oeuvre qui donne tout simplement envie de découvrir le reste de la discographie du compositeur.


Plus d'information sur http://www.kayanis.com



GROUPES PROCHES:
GANDALF


LISTE DES PISTES:
01. The Pelicans Overture [4:14]
02. The Truth Of Violet [7:06]
03. Aurora Abbandonata [9:29]
04. Where Abandoned Pelicans Die [3:32]
05. Julias Ninth Question [5:45]
06. The Princess Of Hopelessness [4:30]
07. Close To Me And Far From You (part 1) [7:46]
08. The Palace Of Yaspirre [3:56]
09. When You Cry Out All Your Tears [6:24]
10. Close To Me And Far From You (part 2) [7:54]
11. Lightsleeper [4:39]
12. Who's The One To Know [3:56]
13. The Truth Of Violet - Reprise [5:15]
14. The Final Embrace [0:55]

FORMATION:
Andrzej Czajkowski: Guitares
Jaroslaw Nuszczynski: Chant
Kayanis: Basse / Claviers
Magdalena Rucinska: Chant
Mariusz Mojsiuk: Guitares
Marta Lizak: Violon
Michal Mioduszewski: Batterie / percussion
Patrycja Modlinska: Chant
Piotr Mrozicki: Guitares
The Academic Choir of Gdansk University : Chant
   
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