Redemption est le projet du guitariste Nick van Dyk. Pour réaliser cet album, il a réuni autour de lui des membres de groupes métal connus. Jason Rullo (Symphony X) à la batterie, Michael Romeo (Symphony X) pour certains arrangements symphoniques, Rick Mathiasen (Steel Prophet) au chant sont de la partie. Selon son auteur, ce projet se voulait d'inspirations progressives et mélodiques diverses. C'est donc tout naturellement que je m'y suis intéressé.
Indéniablement, Le style de Redemption va piocher ça et là dans les différents genres du métal. Il présente cependant une nette influence heavy. Le coté progressif est représenté par les parties de clavier éparses et les phrasés redondants plus ou moins techniques (moins que plus intéressants). Le coté mélodique se retrouve sur les arrangements néo classiques de certains passages, les rythmes et le chant. Ce dernier mérite d'ailleurs que l'on s'y attarde car il réussi à gâcher la plupart des compositions qui déjà ne brillaient globalement, ni par leur originalité, ni par leur finesse. Nasillard et sans puissance, mal calibré, parfois inaudible, il ne donne qu'une envie c'est de passer à la piste suivante en espérant qu'elle sera meilleure.
Niveau production, le constat n'est guère plus reluisant. L'auteur semble avoir essayé de s'inspirer d'Evergrey en proposant de gros riffs avec de petites phrases en arrière plan au clavier ou à la guitare acoustique pour construire la mélodie. Mais malheureusement elles sont noyées sous ces fameux riffs rugueux et sans force et n'apportent strictement aucune sensation.
Pas grand-chose à rajouter sur ce premier album, que je qualifierai de faiblard. Tout n'est pas mauvais et la dernière piste arrive même à apporter quelques moments agréables mais bon nombre de caractéristiques risquent d'être un véritable frein pour les amateurs de métal tous genres confondus.