ARTISTE:

GUNS'N'ROSES

(ETATS UNIS)
TITRE:

APPETITE FOR DESTRUCTION

(1987)
LABEL:

GEFFEN

GENRE:

HARD ROCK

TAGS:
Chant aigu, Chant éraillé
""Appetite For Destruction" avait pour mission de pousser Guns’N’Roses au firmament du succès et avec plus de trente millions d’exemplaires écoulés, la réussite a dépassé toute les espérances."
NICOFRED (25.08.2008)  
5/5
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1987 ! Cette année a marqué la sortie du premier album des Guns'n'Roses, "Appetite For Destruction". Jusque là, rien de vraiment exceptionnel car à cette époque le rythme des sorties d’albums des groupes phares était beaucoup plus soutenu que ce que nous connaissons actuellement. Et autre fait marquant, le hard rock était à l’honneur dans les charts US où caracolaient entre autre Whitesnake et Bon Jovi.

Le contexte peut donc paraître assez favorable pour un jeune groupe de hard rockeurs californiens désirant acquérir la notoriété. Mais Guns’N’Roses est une formation qui a déjà beaucoup joué dans les clubs de Los Angeles, surtout dans le célèbre et incontournable Whisky à Gogo et également au Cathouse, chapeauté à l’époque par le guitariste Taime Down des Faster Pussycat. Les prestations scéniques explosives de Guns’N’Roses ont d’ailleurs suscité l’intérêt d’une major aussi importante que Geffen, alors véritable pompe à dollars avec beaucoup de grands noms comme Aerosmith, Nirvana ou encore Neil Young au catalogue. En quelque sorte le distributeur idéal…

Une fois signé chez Geffen, le groupe entame alors son irrésistible ascension vers un succès qui va devenir phénoménal. En outre, "Appetite For Destruction" a bénéficié de trois pro des studios avec le célèbre Mike Clink à la production (entre autre "Strangers In The Nights" de UFO) et les très compétents Steve Thompson et Michael Barbiero au mixage. Dès lors, la notoriété des Guns'N'Roses va très vite se répandre à l’échelon planétaire.

Pour mieux cerner ce phénomène, il suffit de se (re)plonger dans ce bouillonnant "Appetite For Destruction" dont les douze titres résonnent comme de véritables hymnes au hard rock pêchu et mélodique. La guitare d’un certain Slash illumine chaque composition de notes chaudes et idéalement placées (les arpèges lumineux de "Sweet Child O’Mine", le riff dévastateur sur "Welcome To The Jungle"). Ce six cordiste réellement doué et inspiré va d’ailleurs créer une nouvelle vague de guitaristes dont les valeurs inculquées à leurs instruments retournent à l’essentiel, à savoir le feeling. Et "Appetit For Destruction" en regorge, surtout avec un chanteur d’une trempe aussi exceptionnelle qu'Axl Rose. Ces accents criards et léonins succèdent sans effort à des graves bien sentis (le punkisant "It’s So Easy", le tournoyant "Mr Brownstone"). D’autant plus que le bougre ne s’égosille pas sur des ritournelles bien sucrées. Les textes de cet album sont résolument salaces et font souvent l’apologie de substances frelatées ("Nightrain") et de rapports plutôt glauques et houleux à l’égard de la gente féminine ("Out Ta Get Me"). Bref, ces textes sont en totale adéquation avec la musique proposée sur cet indécent "Appetite For Destruction".

Vous l’aurez donc compris, aucun titre faible n’a sa place sur cet album et le nombre impressionnant de singles extrait de ce premier opus en demeure une nouvelle et irréfutable preuve. "Appetite For Destruction" avait pour mission de pousser Guns’N’Roses au firmament du succès et avec plus de trente millions d’exemplaires écoulés, la réussite a dépassé toute les espérances. Mais il serait injuste de ne pas mentionner le principal compositeur et très talentueux Izzy Stradlin, tout de même à l'origine de ce fulgurant succès. Un peu effacés par les très fortes personnalités de Slash et Axl Rose, Izzy et ses deux potes de la section rytmique viennent néanmoins de réaliser un album hors du commun qui remet au goût du jour un hard rock grivois, jouissif et surtout très entêtant.

Avec cet opus, Guns’N’Roses a ouvert une énorme brèche dans laquelle se sont engouffrés beaucoup de combos mais sans jamais égaler les qualités intrinsèques de ce fantastique et sulfureux "Appetite For Destruction". Ce premier jet est donc à écouter ou réécouter, découvrir ou redécouvrir. Un disque incontournable et choquant qui a beaucoup marqué il y a maintenant une bonne vingtaine d’années. Le statut d’album culte peut donc lui être décerné sans aucune ambiguïté.


Plus d'information sur http://www.gunsnroses.com/





LISTE DES PISTES:
01. Welcome To The Jungle - 04:31
02. It's So Easy - 03:21
03. Nightrain - 04:26
04. Out Ta Get Me - 04:20
05. Mr Brownstone - 03:46
06. Paradise City - 06:46
07. My Michelle - 03:39
08. Think About You - 03:50
09. Sweet Child O'Mine - 05:55
10. You're Crazy - 03:25
11. Anything Goes - 03:25
12. Rocket Queen - 06:13

FORMATION:
Duff Mac Kagan: Basse
Izzy Stradlin: Guitares
Slash: Guitares
Steven Adler: Batterie
W. Axl Rose: Chant
   
(1) AVIS DES LECTEURS    
SHAKA
03/10/2017
  0 0  
5/5
En 1987, la scène Hard Rock américaine est à son apogée, on ne compte plus les albums que MOTLEY CRUE, BON JOVI, VAN HALEN (malgré le départ de David Lee Roth), POISON ou même les revenants AEROSMITH, sont en train de refourguer chez eux, mais aussi dans le reste du monde. C’est là que déboule de nulle part (ou presque... le presque, c’est pour « Live Like A Suicide », un mini album live sorti l’année précédente en apéritif), ce groupe de Los Angeles au nom sorti d’on ne sait où (en fait le résultat de la fusion de deux groupes : L.A. GUNS et HOLLYWOOD ROSE). Du jour au lendemain, la bande d’Axl, Duff et Slash se retrouve propulsée tout en haut des charts à tel point que le combo devient ce que beaucoup ont appelé « le plus grand groupe de Rock du monde », rien que ça ! Il faut dire que même maintenant, ce « Appetite For Destruction » n’a pas pris une ride. Démarrant sur les chapeaux de roue par « Welcome To The Jungle », ce titre résume à lui tout seul la musique de GUNS N’ ROSES : un Hard Rock sale, joué avec un esprit Punk (musique si chère à Duff McKagan, le blond bassiste déjanté) et surplombé par le chant d’Axl Rose, tout en « couinements », toujours sur le fil du rasoir. Quelques tics Glam surgissent ici où là dans son chant (surtout sur « Welcome To The Jungle »), d’ailleurs, Axl au tout début arborait un look très Glam avec ses cheveux en pétard. GUNS N’ ROSES reprend en fait le flambeau abandonné prématurément par HANOI ROCKS. « Sweet Child O’Mine », la ballade de l’album est un single qui a cartonné et permis à l’album d’atteindre les sommets que l’on sait et où Slash nous sort des soli qui ont marqué toute une génération. Le brun à la longue chevelure bouclée et au haut de forme n’a peut être pas toute la technique des Steve Vai ou autres Joe Satriani, mais il sait faire parler sa guitare comme personne. L’autre titre qui a cartonné est le classique « Paradise City », un morceau alternant passages calmes et passages Heavy et fin tonitruante. Mais, on ne peut résumer l’album à ces trois seuls titres. D’autres moins connus sont tout aussi excellents. « It’s So Easy » est une chanson qui colle trop bien à l’esprit de Duff, tout comme le survolté « You’re Crazy ». « My Michelle » a beau débuter en acoustique la suite est électrique à tous les niveaux. « Mr. Browstone » a fait couler beaucoup d’encre, Axl est déchaîné sur « Out Ta Get Me » et clame son innocence (prophétique ?) comme personne. « Nightrain », « Think About You » et « Anything Goes » sont des compos typiquement Hard Rock tapageur, alors que « Rocket Queen » conclut l’album d’une manière plus Heavy (super intro !). Non vraiment, en 12 titres, GUNS N’ ROSES s’est retrouvé propulsé leader du Hard Rock, place que le groupe va occuper pendant quelques années, notamment ensuite avec les sorties des deux volumes de « Use Your Illusion » en 1991, devenant le seul groupe à pouvoir rivaliser avec METALLICA. Si actuellement, GUNS N’ROSES est perçu comme l’archétype du groupe de Hard américain, il ne faut pas oublier qu’à la sortie de « Appetite For Destruction », le groupe a donné un grand coup de pied dans cette scène, un peu comme avait pu le faire quelques années auparavant MOTLEY CRUE. Le Rock’n’Roll redevenait dangereux. Malheureusement, la suite sera moins glorieuse (Axl virant progressivement tous les autres membres qui formeront VELVET REVOLVER) et ce n’est pas le controversé « Chinese Democracy » (contenant du bon et du moins bon) sorti en 2008 qui mettra les fans d’accord.
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