La plus grande qualité de cet album est de faire gagner de l’argent, son pire défaut, celui de m’avoir fait perdre un peu de temps.On peut malheureusement appliquer le constat devenu courant dans ce style à l’opus de Lanfear : la forme est là... Mais le fond, c’est autre chose !
Nous voici donc face à une production assez puissante, des musiciens de bon niveau, un chanteur qui se défend, un clavier à deux balles présent car c'est la mode, etc.
Pour le reste, les compos sont à peu près tout sauf personnelles et accrocheuses. Elles forment un tout des plus insipide. Il est dommage d’avoir l’impression d’écouter un seul et même titre, long, très long, trop looooong. Sans parler des textes survolant tous les clichés possibles comme pour dire : « vous voyez, vous avez votre quota de mots habituels ».
The art effect résume à lui seul les excès d’un style de plus en plus saturé. Je ne comprendrai jamais les musiciens qui se complaisent à jouer une musique entendue mille fois ailleurs... En bien mieux.Pourquoi ne pas plutôt se servir de ses influences de manière positive pour porter sa propre créativité et sa propre identité plutôt que de singer les aînés ou la concurrence acutelle, souvent bien terne par ailleurs. A oublier.