Cet album de King’X cuvée 2003 comporte une originalité. Il contient des compositions ayant été écrites dans les années 80 mais non encore enregistrées. Pour rappel, on retrouve dans la formation de ce groupe une figure assez connue pour avoir participé à divers side-projects tels « Jughead » ou « the Jelly Jam » : Ty Tabor. Je préfère préciser que je ne suis pas du tout fan de ce que fait ce monsieur... Et cet album ne va malheureusement pas améliorer ce sentiment
Signalons tout d’abord que «Black Like Sunday» ne contient rien de progressif. Il se présente exactement comme on pouvait s’y attendre après sa présentation… à une succession de titres courts rock, dépassant rarement les 4 minutes, dans un style années 80 que «Ram Jam» n’aurait pas renié.
Pas de claviers, une basse omniprésente amplifiée par une production très sourde, une guitare électrique aux riffs et aux solos téléphonés et une batterie tout ce qu’il y a de plus commun sont les éléments instrumentaux que l’on retrouve sur cet album. En ce qui concerne la voix, ou plutôt les voix puisque les trois membres chantent, elles s’inscrivent dans un registre très basique, sans réelle âme. Impression renforcée par l’utilisation de l’électronique pour les modifier sur quelques pistes.
Ne vous attendez donc pas à un album original, follement divertissant. Certaines pistes m’ont fait penser à de jeunes groupes classés dans le rock vu à la télé (Sum41). D’autres à des pistes que l’on aurait qualifiées de hard-rock il y a 20 ans de cela. On vous aura prévenu.