Après le très bien ficelé Dreamland, on en attendait beaucoup de DGM. Le groupe continuera-t-il à évoluer dans son nouveau style, y aura-t-il des changements notables ? On peut rapidement répondre à ces questions.
D’une part, le groupe continue sur la voie tracée par l’opus précédent et on s’en réjouit. D’autre part, il y a en effet un changement... Au niveau du line up. On dirait que la constance n’est pas la qualité première dont fait preuve le combo italien. Cette fois, c’est le claviériste qui est quelque peu reconduit à la sortie pour intégrer Fabio Sanges.
Autre différence, le groupe incorpore un bassiste, Andrea Arcangeli, pour permettre à Diego de se concentrer sur son instrument de prédilection, la guitare. Chose qu’il fait à merveille d’ailleurs. Toujours aussi impressionnant dans ses parties instrumentales solistes ou rythmiques, c’est un bonheur de l’écouter. Les compositions sont toujours très sympathiques, mélodiques et bien plus agressives que sur Wings of time sans toutefois égaler celle du très bon Dreamland.
Il faut donc se rendre à l’évidence, après le superbe carton réalisé en 2001, DGM se repose sur ses lauriers et propose un bon album mais qui ne dépasse en rien son prédécesseur. Loin d’être une déception, le disque contentera les fans du groupe et intéressera les personnes qui désirent aborder le groupe. Mais à ces derniers, un seul conseil possible, se tourner vers Dreamland en priorité absolue et, si l’écoute est concluante, ajouter ce Hidden Place à la liste d’achats.