Kids In A Glass Houses est un groupe gallois qui fait de la musique américaine. Le quintet à l'âge moyen de 23 ans est la nouvelle coqueluche des magazines branchés britanniques et après quatre années d’existence se retrouve sur le catalogue du label Roadrunner, qui affiche clairement son ambition de vouloir élargir son offre. Petite précision, le disque Smart Casual est sorti depuis plusieurs mois déjà, et ne sera donc pas une découverte pour les amateurs de ce genre de groupe. Pour les autres, la visite continue…
Les jeunes gens de cette formation sévissent donc dans la catégorie pop-rock très actuel qui sent bon les pelouses bien vertes des universités de la côte ouest américaine. Peu de références sont en ma possession pour fixer les idées, mais à première vue c’est du calibre de Sum41 ou Hoobastank avec des mélodies assez faciles et fraîches même si quelques soubresauts viennent surprendre l’oreille négligente (la guitare claire avec delay de « Lovely Bones » ou la ballade « Pillow Talk » par exemple). La voix du chanteur, Aled Phillips, est assez typique de ce genre de musique et les musiciens sont très en place, surtout le batteur.
Après 40 minutes et 12 chansons calibrées comme il faut, rien n’est venu déranger la quiétude qui règne à l’écoute de cette gentille galette. Pas de faiblesse ni de temps fort, tout se tient dans une cohérence qui rend pantois. La teneur des textes est sans réelle surprise, ça discute des difficultés de la célébrité pour ces jeunes gens ou des idées noires qui semblent être le lot de chaque génération d’adolescents.
N’attendez pas de moi que je déverse ma bile sur ce disque qui pourrait très rapidement être jugé « facile » par quelques amateurs de musique progressive un peu plus élaborée. Je dirai simplement que, sans être l’exact objet de mes attentes en matière de musique, Smart Casual est tout à fait écoutable et, j’imagine, fort apprécié par les amateurs du genre. Restons sur cette note positive.