Dreamland est le 3è opus du groupe italien DGM. Quelques changements à l’horizon... Tout d’abord au niveau du line up. Le chanteur Luciano Regoli et le bassiste Marco Marchiori sont remercié après le deuxième album appelé « Wings of time ». Un inconnu Titta Tani prend la relève au chant ce dont personne ne se plaindra tant il est meilleur que son prédécesseur. A la basse, on retrouve également Diego Reali, guitariste et leader du groupe.
L’autre différence se situe au niveau de la musique en elle-même. Le groupe avait toujours sonné comme Malmsteen mais en y ajoutant pas mal d’éléments progressifs. Ce dreamland recadre complètement sur un métal mélodique néo-classique que ne renierait pas Yngwie tant Diego se rapproche de son style avec classe.
DGM en vient donc à des compositions plus directes et assez spectaculaires grâce au talent du guitariste et la capacité du nouveau vocaliste à s’adapter parfaitement aux morceaux et offrir un chant de qualité.
Si le groupe perd un peu en identité par ce changement de direction musicale, il y gagne énormément au niveau de la qualité des compositions. Celles-ci sont très entraînantes, mélodiques et impressionnantes. On ne s’ennuie pas une seconde et on ne peut en conclure qu’une chose... Reali a eu la meilleure idée possible en recadrant son groupe vers un style qu’il maîtrise mieux et dans lequel il nous offre un album-phare.