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Suite logique de leur premier album, ce « Desperado » utilise les mêmes recettes que son prédécesseur. Rythmes plombés, voix abrasive et tempi speed sont une fois de plus de la partie.
Si l’ensemble est encore assez monolithique, certains titres (« Richard », « Sweet Lorraine ») donnent toutefois à l’ensemble un peu de souffle et rendent l’ensemble plus digeste. Mais même dans le cas de ces morceaux plus calmes, la voix de Daniel Puzio souffle la rage, celui-ci réussissant à faire transpirer sa conviction et sa hargne à chaque phrase.
Cet album, sera d’ailleurs celui avec lequel Vulcain atteindra ses sommets en termes de rugosité et de vélocité. Soutenu par un son excellent pour l’époque, et par l’arrivée du puissant Mark Varez à la batterie, le groupe ne sera plus jamais aussi affuté. En effet, à partir de « Big Brothers », l’album suivant, le groupe renoncera progressivement à utiliser la recette du coup de boule permanent pour opter pour l’alternance de petites claques et d’uppercuts. Ne pensez pas pour autant que « Desperados » soit dénué de feeling ou de sentiments. Du feeling, il y en a à foison. Que ce soit au travers de la voix, des chorus de guitares, ou des mélodies.
Si vous n’appréciez rien tant que la finesse d’arrangements au millimètre ou bien les son clairs d’un synthé ou d’une guitare à la Marillion, vous risquez d’être déconcertés. Mais si vous aimez la simplicité et la chaleur d’une musique sans détours, cet album fera sur vous l’effet d’un bain de jouvence. Certes, votre maturité et votre recul actuel vous ferrons probablement sourire sur la nature et la qualité des textes. Je ne vais tourner autour du pot : vous avez tort ! Ceux-ci participent pleinement à faire de ce disque un condensé d’énergie et de passion, domaines qui s’accommodent avec la raison et la réflexion. Vulcain, sortira de très bons disques par la suite, mais jamais ne réussira à reproduire une telle intensité. Alors foncez, et comme dit le célèbre philosophe papa Schultz : « à quoi ça sert les freins, quand la tête est si dure… »
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LISTE DES PISTES:
01. Blueberry Blues - 3:44
02. Richard - 4:51
03. Sur La Route – 5:32
04. Comme Des Chiens - 3:22
05. Fuck The Police – 3:37
06. Sweet Lorraine - 3:59
07. Le Verre De Trop - 3:39
08. Si Tu Bas De L'aile - 6:33
09. Pour Un Soir – 3:10
10. Soldat – 4:18
FORMATION:
Daniel PUZIO: Chant / Guitares
Didier Lohezic: Guitares
Mark Varez: Batterie
Vincent Puzio: Basse
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