14 ans après son premier album, Vulcain tire sa révérence avec le bien nommé « Stoppe La Machine », dont la très belle pochette reprend le concept de « Rock N’ Roll Secours ».
Après le moyen « Big Bang » (1992) et le très correct « Vulcain » (1994), le groupe propose cet album qui pourrait très bien faire office de testament tant il combine les aspects speed propres à la première partie de sa carrière avec des éléments moins évidents typiques des années 90.
Ainsi, des titres comme « L’an 2000 » et « Stoppe La Machine », nous ramènent au début des années 80, lorsque Vulcain était immanquablement comparé à Motorhead, alors que la diversité est plus de mise sur le très bon « Assedic Park » au rythme lourd et surprenant, sur le bluesy « Garder La Force » ou sur le countrysant « Interlude ».
L’inspiration n’est pas toujours au rendez-vous, et certains titres sont même très en deçà de ce que l’on est en droit d’attendre de la bande des frères Puzio. Ainsi, « Encore Et Encore », « Interlude », « Black Silex », « Garder La Force » sont totalement dispensables. Même la reprise de l’entrainant « The Dogs Are Talking » des australiens d’Angel City est très moyenne.
A coté de cela les très énergiques « L’An 2000 », « Assedic Park » et les plus posés « What’s Going On » et « Echec Et Mat » combinent à merveille le coté hargneux de Vulcain avec sa soif d’innovation.
Au final, un album assez hétéroclite qui, bien que très éloigné du niveau d’un « Desperado » (1985), d’un « Big Brother » (1986) ou même d’un « Transition » (1989), recèle tout de même de bons morceaux. Si « Stoppe La Machine » ne fut peut être pas la meilleure manière de clôturer une aussi belle aventure que celle de Vulcain, il n'eut cependant pas forcément à rougir de la comparaison.