Le fait de ne pas être un fan de Savatage est certainement une bonne chose pour les lecteurs de cette chronique. En effet, la remarque la plus récurrente lorsqu’on parle de ce premier album du groupe de Zack Stevens (ancien chanteur de Savatage) est l’influence évidente de son ancien groupe. De plus, certaines chansons ont été co-écrites par J.Oliva et Chris Caffery, ce qui n’arrange pas vraiment les choses. Mais puisque je ne connais pas bien Savatage, comment il est cet album, dans l’absolu ?
Et bien, comment dire, il me rappelle...Savatage ! ! ! Oui l’empreinte de ces derniers est très marquée et immédiatement perceptible. Le chanteur s’en sort toujours aussi bien, avec talent et inspiration. Le reste du groupe assure également et comme dans Savatage, puissance et mélodie n’ont jamais cohabité de manière aussi naturelle.
Mais les choses deviennent nettement plus intéressantes quand CIIC prend un peu d’initiative. Surtout quand le guitariste Matt Laporte montre ses crocs et balance des riff surpuissants de Hard/Heavy Rock, comme lors du break terrible de « Sea Of White » dans la chanson « Lies » ou encore « Circle »...Voilà peut être les trois titres qui seraient annonciateurs de la suite pour Zack et sa nouvelle bande.En tout cas on l’espère car ces trois titres sont vraiment très bons.
Un bon album qui n’est certes pas original mais qui laisse présager le meilleur pour la suite, et puis Savatage n’a rien sorti cette année, alors pourquoi pas ?...