Derrière les High-School Motherfuckers se cache un jeune groupe français fondé courant 2003 qui sort son tout premier album, Backseat Education. Le groupe s’est crée initialement suite à une soirée en hommage aux Ramones et en compagnie de Jean Beauvoir, très connu pour son travail avec Kiss ou les Ramones. Suite à ce concert très réussi, le groupe a choisit de se lancer dans une nouvelle aventure musicale avec comme influence principale, le célèbre groupe de punk rock de New-York.
Musicalement, comme son nom le laissait déjà supposer, la formation propose principalement un punk rock très énergique. Elle y a ajouté des influences glam et hard rock, toujours dans un souci de la mélodie efficace et accrocheuse.
Le groupe a pris son temps pour enfin sortir ce premier album. En effet, une première mouture avait été enregistrée en 2006 sans être commercialisée. Le groupe a alors décidé de repartir dans un nouveau studio pour enfin présenter son premier album complet.
Comme on pouvait s’en douter, les High-School proposent donc une musique fun et sans prise de tête. L’influence des Ramones est logiquement très forte à tel point que l’on penserait même parfois entendre des inédits studios des américains.
A cette influence, le groupe ajoute une touche plus hard dans l’esprit d’un Motörhead, avec un petit zeste Backyard Babies dans les vocaux. Et le résultat, même s’il n’est pas forcément très original, est de très bonne qualité et même souvent assez enthousiasmant. On pensera par exemple à l’excellent titre Let’s go qui ouvre le disque avec un refrain énorme et une pêche communicative. Il en va de même pour Rock candy, ultra efficace en moins de deux minutes, ou encore avec Get Away qui est un peu plus posée mais tout aussi efficace. Il y a aussi un très bon titre, en hommage aux Ramones, Like a Ramone, dont les paroles sont presque toutes des titres de chanson du groupe.
Outre ces morceaux, citons un Will I grow up dans lequel on retrouve toute l’énergie du punk rock lié à la puissance du hard rock, dans le pur esprit d’un Motörhead gonflé aux amphétamines et un Life’s a bitch heavy avec son excellent riff d’introduction.
Ainsi donc, en à peine plus de 34 minutes, le groupe remplit parfaitement son objectif en proposant un disque plein d’entrain et d'énergie. Et même si l’originalité n’est pas forcément au rendez-vous, on peut parier que le groupe a un bel avenir devant lui au sein de la scène punk mélodique.