Pour ne pas faire original, sachez que The Urbane est le projet personnel d'un personnage bien connu de la scène progressive, John Mitchell. Les amateurs auront bien évidemment reconnu le guitariste du groupe « Arena ». Avec une référence comme celle-ci doit-on s'attendre à une musique qui s'en approche ?
Ceux qui l'espéraient seront déçus car Glitter n'a aucune ressemblance avec ce que fait Arena. Pire, Glitter a un contenu qui se rapproche plus du rock FM que du progressif.
Malgré cet état des choses, l'écoute de cet album s'avère plutôt agréable. Les pistes sont courtes et variées, basées sur des constructions simples couplet/refrain et « catchy ». La guitare sous toutes ses formes prédomine, surplombée comme le veut le style par des chants omniprésents, neutres mais efficaces. Bon nombres de sympathiques ballades et de chansons plus douces s'intercalent entre les morceaux plus nerveux avec en plein milieu de l'album une reprise (bof) de « Time After Time ».
Ce qui fait la force de Glitter, à savoir sa facilité d'appréhension, en fait malheureusement, son principal défaut. En effet, la majeur partie des compositions perd très vite de son intérêt pour devenir fade après cinq ou six écoutes. Quelques pistes arrivent malgré tout à tirer leur épingle du jeu telle « Between » ou « Suffocate » qui conserve une certaine magie.
La note dépendra donc de votre capacité à apprécier une musique plus penchée vers la variété internationale que le progressif.