L’aventure « Sun Caged » est relativement récente puisqu’elle a débuté en 2000. Le groupe s’est formé autour du guitariste Marcel Coenen (ex-Lemur Voice) et du batteur Dennis Leeflang (ex-Within Temptation) et inclut fin 2002 Rob van der Loo à la basse, André Vuurboom au chant et le claviériste Joost van den Broek (Star One/Ayreon). Avec des musiciens venant de différents horizons, il était à prévoir que le résultat de cette réunion aurait des influences très diverses.
Malgré un ensemble très homogène, « Sun Caged » semble avoir pioché pas mal d’idées dans plusieurs courants musicaux pour se donner une image très personnelle.
Très souvent, des réminiscences à Dream Theater se font entendre… Soit par les sonorités, soit par les constructions complexes soit par le jeu des musiciens. Quand ces trois caractéristiques s’additionnent, l’impression est saisissante et on se demande parfois si Pettrucci n’a pas été invité.
Ils ont repris pour la plupart des titres le fameux aspect mêlant finesse et brutalité. Pour la finesse on retrouve un piano/synthé véloce accompagné de guitares douces et pour la brutalité des cassures nettes et des riffs très rugueux proche du thrash.
La voix est typique de ce que l’on peut trouver dans le métal progressif : Aiguë et parfois nasillarde. Elle accompagne assez bien les instruments mais s’avère un peu stressante dès qu’elle monte.
« Sun Caged » réalise donc un album technique, parfois à la limite de la démonstration, qui se rapproche par son coté « métal lourd » de l’album 6DOIT de Dream Theater. Pourtant, malgré une très bonne prestation et des compositions intéressantes je n’ai pas réussi à accrocher comme j’aurais pu m’y attendre. Un album qui semble donc difficile à appréhender mais qui devrait plaire aux amateurs de métal progressif incisif.