Avec "The Seventh One", Toto va clôturer la partie pop de son existence. Tout droit dans la lignée de "IV", cet album en reproduit les mêmes recettes, David Paich se mettant légèrement en retrait puisqu’il ne chante que sur le dernier titre.
Les claviers sont toujours très présents et travaillés. Le travail harmonique se trouve, pour ce numéro 7, largement renforcé par les cuivres, une tendance assez marquée à l’époque : 'Pamela' (chanson clone de 'Rosanna'), 'You Got Me', 'Straight For The Heart' ou 'These Chains' en sont de parfaits exemples. Tout à son affaire de reproduire un second numéro 4, le groupe habille 'Mushanga' des mêmes atours qu’'Africa' à savoir de chaudes sonorités de synthé teintés de consonnances africaines.
Dans le domaine des recettes éprouvées, nous retrouverons avec plaisir le slow de Lukather, 'Anna', toujours nappé d’accompagnements orchestraux destinés à accroître le côté chaleureux, un joli travail piano + percussions pour soutenir le très performant 'Stop Loving You', et même un excellent 'Home Of The Brave' avec un petit côté épique perdu de vue depuis 'St George And The Dragon' dans "Hydra".
Moins efficace et moins équilibré que "IV" - il y a même in titre assez faible, Only The Children -, "The Seventh One" reste cependant un brillant témoignage de l’excellence du savoir faire de Toto dans la pop sophistiquée. Un album tout à fait recommandable.