ARTISTE:

JUDAS PRIEST

(ROYAUME UNI)
TITRE:

PAINKILLER

(1990)
LABEL:

COLUMBIA

GENRE:

HEAVY METAL

TAGS:
Chant aigu, Chant screamo, Epique, Technique
"A l'aube d'une nouvelle décennie, Judas Priest n'a pas tremblé et a composé ce fabuleux "Painkiller", résolument Metal et incontestablement Heavy."
ZOSO (07.07.2009)  
4/5
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En 1990, les groupes majeurs de ce que l'histoire retiendra comme le Heavy 80's ont sorti leurs albums marquants. Le genre s'essouffle déjà. Les incursions FM ou glam’ commencent à altérer la raison d'être de ces groupes résolument jusqu'auboutistes. Au loin, le grunge et autres métissages qui auront raison de l'aspect sans concession du Heavy metal se profilent avec des noms bien connus: Nirvana, Faith No More ou encore Rage Against The Machine.

Alors qu'Iron Maiden met un regrettable coup de frein à main qui les plongera dans une période noire, Judas Priest, inébranlable, décide que si le Heavy doit mourir, ce sera en beauté et en puissance. "Painkiller" sera donc un condensé de ce qui fait la force de ce genre si prenant.

Dès la désormais célébrissime introduction de 'Painkiller', l'auditeur est plongé dans un tourbillon sonore. Les riffs sont tellement tranchants, froids et puissants qu'ils renvoient au placard n'importe quel groupe actuel, presque vingt ans après. Le travail des deux guitaristes est à son apogée, comme "Ram It Down" le laissait pressentir. Découpe acérée, chocs métalliques foudroyants, soli supersoniques et parfois néo-classiques... C'est un festival que nous offre ici la paire Tipton/Downing. Pratiquement chaque riff est devenu culte par la suite: 'Painkiller', 'Metal Meltdown', 'Leather Rebel', 'All Guns Blazing', 'Touch Of Evil'...

Rob Halford est également hallucinant. Si ces performances passées montraient déjà un grand chanteur, il accède ici au statut de légende. Qui peut se vanter de pouvoir chanter des titres comme 'Painkiller' ou 'All Guns Blazing' ? Son organe supersonique semble inoxydable. Aucun défi ne le fait vaciller et il atteint des sommets avec une puissance et une précision surhumaine. Les traditionnels effets sur sa voix sont plus ciblés: sans atténuer la puissance, ils enlèvent au chant du Metal God toute chaleur, toute humanité.

En réalité, le seul point faible de "Painkiller", c'est d'être lui même. Les morceaux, tous composés dans la même optique, pourront sembler répétitifs, en tout cas très agressifs. Quoiqu'il en soit, à l'aube d'une nouvelle décennie, Judas Priest n'a pas tremblé et a composé un album de heavy metal comme si celui ci devait être le dernier de tous.


Plus d'information sur http://judaspriest.com/





LISTE DES PISTES:
01. Painkiller - 06:06
02. Hell Patrol - 03:37
03. All Guns Blazing - 03:58
04. Leather Rebel - 03:35
05. Metal Meltdown - 04:49
06. Night Crawler - 05:45
07. Between The Hammer And The Anvil - 04:49
08. A Touch Of Evil - 05:45
09. Battle Hymn - 00:57
10. One Shot At Glory - 06:49

FORMATION:
Glenn Tipton: Guitares
Ian Hill: Basse
K.K. Downing: Guitares
Rob Halford: Chant
Scott Travis: Batterie
   
(1) AVIS DES LECTEURS    
SHAKA
12/10/2017
  0 0  
5/5
Attention ! Album indispensable à posséder absolument ! Voilà, la chronique est finie ! Non ? Bon, OK, je vais vous en parler plus en détails pour vous convaincre de l’avoir dans votre CDthèque si vous ne l’avez pas encore.
Tout le monde connaît JUDAS PRIEST, au moins de nom. Depuis le milieu des années 70, ce groupe anglais est une référence dans le monde du Heavy Metal, initiateur notamment de l’imagerie cuir et clous. Au début des 80’s, JUDAS PRIEST sort des monuments du Metal, avec des albums comme « Screaming for Vengeance » ou « Defenders of the Faith ». Mais, dans la deuxième moitié des 80’s, la bande à Rob Halford sort « Turbo » (en 1986), un album déroutant pour l’époque, avec des synthés qui adoucissent le son du combo. Deux ans plus tard, « Ram it Down » démontre que JUDAS PRIEST n’est pas mort, il suffit d’écouter le title-track ! De plus, durant cette période, JUDAS PRIEST est confronté à un effroyable fait divers. En effet, en 1985, un charmant jeune homme américain du nom de James Vance et un de ses potes, ont une brillante idée : se faire sauter la tête avec un fusil de chasse. Le problème, c’est que James Vance en réchappe, complètement défiguré (on est pas loin d’Elephant Man !) et accuse JUDAS PRIEST (groupe dont il était fan) de l’avoir poussé au suicide, en entendant des messages subliminaux dans certaines chansons. Quelques temps plus tard, le jeune mourra d’une surdose de médicaments (hum...) et un procès retentissant voit le jour... qui devient vite le combat de l’Amérique puritaine contre les idées subversives du Rock et du Heavy Metal en particulier. Heureusement, le verdict est rendu en faveur du groupe, les jurés n’ayant pas réussi à trouver des messages subliminaux (si en fait un dans « Exciter », ça donnait : « je veux un bonbon à la menthe » !) et surtout, il ne fallait pas avoir le QI d’Einstein pour se rendre compte que le garçon avait bien d’autres problèmes psychologiques... bref, la rengaine habituelle (si cette histoire vous intéresse, je vous conseille de regarder le documentaire qui avait été diffusé à la TV, appelé « Dream Deceivers » : http://www.youtube.com/watch?v=eDsv_oG3KWY). Alors, je ne sais pas si c’est ce procès qui en est responsable, mais ce « Painkiller » est l’album le plus agressif du PRIEST ! Déjà, un punch certain est apporté par l’arrivée de Scott Travis à la batterie... il suffit d’écouter l’intro magistrale de « Painkiller ». Ce morceau est tout simplement le plus grand hymne du Metal jamais composé ! Dans cette chanson, il y a tout : une batterie qui claque comme un marteau sur une enclume, un rythme infernal, des guitares plus qu’agressives (headbanging assuré), la voix hurlée de Tata Halford, des soli qui n’en finissent pas... Bref, à quelqu’un qui ne connaît pas le Heavy Metal, je lui fais toujours écouter cette chanson bien représentative ! Le reste de l’album est sans faille, avec des titres rapides (« All Guns Blazing », le furieux « Metal Meltdown »), des compositions plus Heavy, bien martiales (« Leather Rebel », « Hell Patrol »), du Heavy imparable et entêtant (« Nightcrawler »), le repos du guerrier avec « A Touch of Evil », morceau très Heavy et mélodique, un peu dans la lignée du magnifique « Blood Red Skies » présent sur l’album précédent... enfin, bref, que du tout bon ! pas de véritable ballade par contre, mis à part la très courte intro de moins d’une minute (« Battle Hymn ») d’une beauté sans mesure...
Vous l’aurez compris, cet album est sans faille, certains ne s’en sont toujours pas remis. Alors, moi, je n’ai pas peur de vous le dire : à l’envers ou à l’endroit, cet album tue !

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