Deuxième album de cette formation venant des USA se voulant inspirée par des groupes tels ELP, Rush ou encore Yes. Les connaisseurs le sauront, des références pareilles sont loin de me motiver à écouter un album, bien au contraire. Alors pourquoi avoir réalisé la chronique plutôt que de la donner au spécialiste rock prog 70’s ?
Tout simplement parce que le rapport entre ces groupes et la musique de Scapeland Wish n’a pas vraiment lieu d’être. Le style de « The Ghost Of Autumn » se tournerait plutôt vers une inspiration pop teintée de néo-progressif que certains qualifieront d’AOR.
Point de prouesse technique dans le contenu de cet album. Vous ne trouverez que des mélodies joyeuses et ensoleillées, plus ou moins rythmées.
Point de mauvaise surprise non plus. Le jeu des instruments est léger, l’utilisation des accords de clavier est précise et parcimonieuse, la production est parfaite et la voix claire et chaleureuse est parfaitement adaptée au style.
Ajoutez à cela énormément de guitares acoustiques et électriques aux sonorités variées, en accompagnement ou en solo et vous obtenez un album tout en couleur.
« The Ghost Of Autumn » n’a évidemment pas la vocation de révolutionner le monde du progressif mais propose des constructions musicales simples et efficaces. Malgré son approche pop plusieurs écoutes n’en font pas un album passe-partout perdant très vite de son intérêt et les moins réfractaires à un style plus « variété » devraient y trouver leur compte. Constat non vérifié pour ceux qui apprécient particulièrement le néo-progressif des origines qui n’est véritablement présent que sur la piste 8, « Nemo ».