ARTISTE:

DREAM THEATER

(ETATS UNIS)
TITRE:

TRAIN OF THOUGHT

(2003)
LABEL:

WARNER

GENRE:

METAL PROGRESSIF

TAGS:
""Train Of Thought" reste sans doute l'album le plus controversé de Dream Theater, laissant loin derrière les réactions mitigés qu’avait suscité « Falling Into Infinity »."
STEVENAKERFELDT (12.11.2003)  
4/5
(12) Avis des lecteurs (0) commentaire(s)

En 2002, le plus célèbre groupe progressif du monde nous servait un ambitieux double CD comportant une "symphonie" à la sauce métal très progressif... Une année plus tard en 2003, ils reviennent avec l'album qui va diviser les fans: Train of Thought. En effet ils décident ici de revenir à un métal "plus basique".

L'album ouvre sur le puissant et lourd AS I AM, 8 minutes de guitares ultra tranchantes! On enchaîne ensuite avec THIS DYING SOUL, la chanson qui se rapproche le plus des anciens albums, pas étonnant quand on sait qu'elle fait partie de la Alcoholics Anonymous Suite, composée par Portnoy et traitant de sa lutte contre l'alcoolisme! La critique a souvent reprochée à l'album de mettre en retrait la basse de Myung et les claviers de Rudess, néanmoins le basse est prépondérante dans ce morceau avec ce fameux motif que l'on retrouve avec plaisir dans les 5 parties de la suite

ENDLESS SACRIFICE, avec son intro qui fait monter la sauce pour arriver au refrain et son riff dévastateur! Ici Rudess est très important car même si les nappes de claviers ont presque disparu de l'album, ce-dernier comporte des envolées lyriques et mélodiques qui apportent un cachet que l'on ne retrouve pas dans les autres albums, sauf peut-être dans SDOIT... Les paroles ont été écrites par Petrucci et sont dédiées à sa femme et à ce qu'elle endure durant les tournées, lorsque le petit John n'est pas à la maison mais sur scène. Vient ensuite HONOR THY FATHER, pièce très violente sur laquelle Portnoy déclame sa haine à son beau-père par des cris sur les refrains ou des enregistrements de drames familiaux très symboliques...

Et qui dit sentiments dit pensées; le titre de l'album est très bien choisi, car entre l'alcoolisme, la colère de Portnoy et l'amour de Petrucci, cet album est un véritable "train des pensées"! Les deux chansons n’en font en réalité qu'une, car le thème de VANCANT, chanson très douce contrastant avec le reste de l'album, est repris et développé dans le magistral STREAM OF CONSCIOUSNESS, pièce instrumentale épique et possédant un final orgasmique! l'album finit ensuite sur le monumental IN THE NAME OF GOD, superbe pièce de 15 minutes dénonçant l'utilisation de la religion à de "mauvaises" fins, comme le fanatisme ou l’extrémisme... 

Cet album est certes un OVNI dans la discographie de Dream Theater, mais quel OVNI! L’écouter plusieurs fois est nécessaire afin de l'apprécier à sa juste valeur, mais cela vaut vraiment la peine, car il possède des qualités qu'aucun autre album ne peut prétendre avoir. Trop souvent catalogué comme un album parmi d'autres, je lui laisserai le dernier mot: "Take me as i am".


Plus d'information sur http://www.dreamtheater.net





LISTE DES PISTES:
01. As I Am - 7:48
02. This Dying Soul - 11:27
03. Endless Sacrifice - 11:24
04. Honor Thy Father - 10:14
05. Vacant - 2:57
06. Stream Of Consciousness - 11:16
07. In The Name Of God - 14:14

FORMATION:
James Labrie: Chant
John Myung: Basse
John Petrucci: Guitares
Jordan Rudess: Claviers
Mike Portnoy: Batterie
   
(12) AVIS DES LECTEURS    
STEVENAKERFELDT
01/01/2012
  0 1  
5/5
En 2002, le plus célèbre quintette progressif du monde nous servait un ambitieux, double CD comportant une "symphonie" à la sauce métal très progressif... bonne pioche! Une année plus tard en 2003, ils reviennent avec l'Album qui va diviser les fans: Train of Thought. En effet ils décident ici de revenir à un métal "plus basique" comme dirait certains, mais qu'est ce que c'est bon! Selon moi le meilleur album du groupe, comment oser prétendre que cet album n'est pas progressif quand on voit que 5 des 7 chansons durent plus de 10 minutes? L'album ouvre sur le puissant et lourd AS I AM, 8 minutes de guitares ultra tranchantes accordées en un Si bien gras! On enchaîne ensuite avec THIS DYING SOUL, la chanson qui se rapproche le plus des anciens albums, pas étonnant quand on sait qu'elle fait partie de la Alcoholics Anonymous Suite, composée par Portnoy et traitant de sa lutte contre l'alcoolisme! La critique a souvent reprochée à l'album de mettre en retrait la basse de Myung et les claviers de Rudess, néanmoins le basse est prépondérante dans ce morceau avec ce fameux motif que l'on retrouve avec plaisir dans les 5 parties de la suite, je vous laisse deviner lesquelles... le 3ème morceau est ENDLESS SACRIFICE, avec son intro qui fait monter la sauce pour arriver au refrain et son riff dévastateur! Ici Rudess est très important car même si les nappes de claviers ont presque disparues de l'album, ce-dernier comporte des envolées lyriques et mélodiques qui apportent un cachet que l'on ne retrouve pas dans les autres albums, sauf peut-être dans SDOIT... Les paroles ont été écrites par Petrucci et sont dédiées à sa femme et à ce qu'elle endure durant les tournées, lorsque le petit John n'est pas à la maison, mais sur scène, pour notre plus grand plaisir! Vient ensuite HONOR THY FATHER, pièce très violente on Portnoy déclame sa haine à son beau-père par des cris sur les refrains ou des enregistrements de drames familiaux très symboliques, il suffit de regarder les paroles pour comprendre ses sentiments... Et qui dit sentiments dit pensées; le titre de l'album est très bien choisi, car entre l'alcoolisme, la colère de Portnoy et l'amour de Petrucci, cet album est un véritable "train des pensées"! Tout le monde y dit ce qu'il a sur le cœur! Les deux chansons n’en font en réalité qu'une, car le thème de VANCANT, chanson très douce contrastant avec le reste de l'album, est repris et développé dans le magistral STREAM OF CONSCIOUSNESS, pièce instrumentale épique et possédant un final orgasmique! l'album finit ensuite sur le monumental IN THE NAME OF GOD, superbe pièce de 15 minutes dénoncant l'utilisation de la religion à de "mauvaises" fins, comme le fanatisme ou l’extrémisme...
Cet album est certes un OVNI dans la discographie de Dream Theater, mais quel OVNI! L’écouter plusieurs fois est nécessaire afin de l'apprécier à sa juste valeur, mais cela vaut vraiment la peine, car il possède des qualités qu'aucun autre album ne peut prétendre avoir et il est malheureusement trop souvent catalogué comme un album parmi d'autres, alors je lui laisserais le dernier mot:
"Take me as i am"

MALENTRAIDE
03/04/2011
144
  0 0  
3/5
Je donne mon avis sur cet album, seulement parce que c'est lui qui m'a fait découvrir Dream Theater. Avec le recul, ce n'est pas un des meilleurs, mais il ne mérite pas l'anathème général. Il reste en particulier largement meilleur que l'infâme "Falling Into Infinity". Je pense que c'est l'album idéal pour passer du gros métal au progressif (c'est ce qui s'est passé pour moi).
NIURK
23/02/2009
  0 1  
5/5
Après le diptyque 6 Degrees, 2 voies s'offraient à Dream Theater : se lancer à l'assaut d'un nouveau concept-album aux inspirations symphoniques après les premières pistes lancées sur le 2e CD du l'opus précité, ou partir à la conquête d'un penchant sombre, jusque là effleuré dans Awake et un peu plus mis en avant sur le 1er CD.

La 2e voix a été choisi, et j'en suis heureux ! Heureux car pour DT cela témoigne d'une réelle volonté de remise en question permanente, les amenant à se dépasser, et ce même s'ils doivent perdre quelques fans en chemin. Je ne crois pas qu'un artiste soit redevable de son orientation artistique envers ses fans. Ceux-ci ont le droit d'être déçu, mais la liberté de penser l'oeuvre et de la concevoir reste celle de l'auteur, pas du consommateur. Heureux également, car j'aime l'idée que le groupe ne se lance pas à l'assaut de son chef d'oeuvre SFAM et entreprenne de ce fait une quête du Graal qui le mènerait à sa propre perte. Je prends donc ce nouvel opus pour ce qu'il est : un métal progressif particulièrement rugueux, rageur, sec, abrupt, rentre-dedans, kicking-your-ass & smash-in-your-face !

Je remercie en passant le groupe pour avoir réintégré au premier plan un John Myung au génie absolu ! Pour le reste, on ne peut que s'incliner devant les performances respectives des musiciens qui s'affranchissent à nouveau de toutes limites. Un coup de chapeau à James en particulier également, car il évolue dans un registre vocal loin de ses prédilections tout en restant tout à fait crédible.

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3/5 (22 avis)
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