Citizen K est le groupe d’un seul homme, Klas Qvist, 43 ans, multi-instrumentiste suédois et son premier album est un hommage aux pères en général, celui-ci n’ayant découvert la vérité à propos du sien qu'à peine deux ans auparavant. Pour la petite histoire, sa mère lui avait fait croire qu’il était mort dans un accident de bateau… Ceci explique sûrement cela sur le ton de l’album.
Citizen K nous propose une heure de musique pour seize titres inspirés des années 70 avec un quatuor minimaliste Guitare/Basse/Batterie/Voix et une inspiration croisant les Crosby, Still and Nash et Simon and Garfunkel plus Alan Parsons Project pour les voix. Une production impeccable sans faille vient compléter ce tableau de références.
La guitare accoustique prend le pouvoir dès l’attaque For Citizen A et ne laissera sa place à l’électrique que sur le peu de titres enlevés tant les balades intimistes sont légions. Parmi celles-ci, je vous invite à vous délecter de Sometimes In September, une ballade qui s’ouvre avec le tic-tac du réveil, construite par des arrangements cordes/voix très réussis et magnifiée par une voix féminine très opportune.
Bien sûr seize titres enchaînés, cela pourrait paraitre long si une certaine magie n'opèrait pas. Car au final l’album s’écoute très facilement et je me suis même surpris à appuyer sur la touche Play de mon lecteur pour apprécier chaque morceau qui compose cet album. Il n’y a pas de répétitions inutiles, chaque titre apporte quelque chose de nouveau.
Ce premier essai de Citizen K est donc tout simplement une bonne surprise. Je finirais en citant Stephen Barncard (Producteur de CSN, Jefferson Airplane et Grateful dead) : « Si CSN devait refaire un jour un album de reprises, ce que je doute, il devrait définitivement choisir un titre de Citizen K » . Chapeau.